Oeuvre de Jean-François Comment (1995)
source: Espace Saint-Gervais — Photos © Office du patrimoine et des sites
Oeuvre de Jean-François Comment (1995)
source: Espace Saint-Gervais — Photos © Office du patrimoine et des sites
La conférence sera suivie d’un apéritif
Contemporains et amis, Frank Martin et Jean Binet furent deux acteurs importants de la vie musicale suisse. Leurs œuvres vocales seront au cœur de cet atelier : textes français et romanches pour l’un, textes allemands pour l’autre. Une belle illustration du multilinguisme helvétique au service de deux inspirations, aussi riches que diverses. Nous les découvrirons par des mélodies, des lieds et des pièces pour piano, illustrant les parcours créateurs de ces deux musiciens genevois.
Conférence de Jacques Tchamkerten : la mélodie chez deux compositeurs genevois au début du XXe siècle : Jean Binet et Frank Martin
La conférence sera suivie d’un apéritif
À partir de CHF 15.-
Billets disponibles en ligne ou sur place le jour du concert
Voilà une pièce qui, dans un contexte plus favorable (elle est créée en 1942), aurait rencontré un tout autre succès tant elle s’adresse à la fois à l’enfant et à l’adulte. Avec la palette sonore de son langage lentement maturé, Frank Martin y fait apparaître les dimensions les plus contradictoires du conte, la drôlerie et la cruauté propres à l’univers des frères Grimm. « Il fallait du sérieux, de la comédie, du mystère, de la tendresse et de la méchanceté, de la séduction perverse et de l’amour le plus pur. » L’histoire pour enfants revêt une dimension spirituelle : « c’est plus qu’une simple histoire d’amour, c’est l’histoire d’une âme atteignant la joie suprême après les afflictions de ce monde terrestre ». Entre humour et sérieux, la pièce est finalement surtout initiatique.
Durée totale approximative de 1h15 (sans entracte)
À partir de CHF 15.-
Billets disponibles en ligne ou sur place le jour du concert
À partir de CHF 15.-
Billets disponibles en ligne, au guichet Migros ou sur place le jour du concert
Ce concert met en lumière l’évolution des formes et des styles musicaux, du classicisme de Mozart à la modernité de trois compositeurs suisses majeurs du XXe siècle: Frank Martin, Klaus Huber — qui aurait célébré son centenaire en 2024 — et Heinz Holliger. Interprétées par des solistes de renom, dont Heinz Holliger lui-même, les œuvres invitent à une immersion dans la vitalité de la musique contemporaine, tout en rendant hommage à la richesse de l’héritage classique.
Durée du spectacle : 1h30 sans entracte
(Ouverture des portes à 19h)
À partir de CHF 15.-
Billets disponibles en ligne, au guichet Migros ou sur place le jour du concert
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Jacques Tchamkerten est né à Genève. Après avoir travaillé l’orgue avec Pierre Segond au Conservatoire de Genève, il entreprend l’étude des Ondes Martenot auprès de Jeanne Loriod, dans la classe de qui il obtient une médaille d’or à l’unanimité au Conservatoire de Saint-Maur(France) en 1986. Depuis lors, il s’est produit dans une dizaine de pays européens, tant avec orchestre qu’en formation de musique de chambre. Il a aussi fait partie, de 1990 à 1996, du Sextuor Jeanne-Loriod, ensemble de six ondes Martenot.
Responsable de la Bibliothèque du Conservatoire de Musique de Genève, Jacques Tchamkerten poursuit parallèlement une activité dans le domaine musicologique. Il a publié des monographies consacrées à Arthur Honegger, Emile Jaques-Dalcroze et Ernest Bloch, et de nombreux articles sur la musique en Suisse romande au debut du XXe siècle ainsi que sur la musique française des XIXe et XXe siècles. A ce titre, il a contribué au Dictionnaire du Théâtre en Suisse, au Dictionnaire de la Musique française au XIXe siècle et à la nouvelle édition du New Grove Dictionnary. En tant que chercheur, il est invité à participer à divers colloques. En 2011, il s’est vu décerner le prix de la Fondation Pierre-et-Louisa-Meylan pour l’ensemble de ses travaux.
L’orchestre Frank Martin, est un orchestre fonctionnant au projet, sous la baguette de Thierry Fischer. Résolument fédérateur, son effectif est composé de membres des principaux orchestres de la région lémanique ainsi que d’excellent.e.s musicien.ne.s free-lance. Dans une volonté de transmission et d’intégration professionnelle, il comporte également des étudiant.e.s de la Haute école de musique de Genève.
Zoe Zeniodi, saluée par la presse comme « Madame Dynamite », a une carrière internationale qui l’a conduite à collaborer avec des institutions telles que le Lyric Opera de Chicago, Santa Fe Opera, Opera Queensland, New Zealand Opera, Opera Southwest, Florida Grand Opera, Greek National Opera, le Centre culturel Onassis, entre autres. Elle a dirigé dans des lieux prestigieux tels que la Philharmonie de Paris et le Carnegie Hall, et a été cheffe invitée d’orchestres tels que l’Auckland Philharmonia Orchestra, le Queensland Symphony Orchestra, les Orchestres nationaux de Colombie, du Tatarstan et du Vietnam, la Philharmonie de Bogota, le Palm Beach Symphony, l’Olympia Symphony Orchestra, la Brno Philharmonic, la Bremen Philharmonic, et bien d’autres.
Récemment, Zoe a collaboré avec l’Orchestre de Paris et le Gürzenich Orchester de Cologne, et a fait ses débuts avec la Philharmonie de Buenos Aires dans un concert avec Vadim Gluzman au Teatro Colón. Elle est retournée en Argentine pour diriger l’ouverture de la saison de l’Orchestre Philharmonique de Buenos Aires au Teatro Colón et a également collaboré avec le LA Opera, entre autres.
Ses engagements pour la saison 2024-2025 incluent la direction de Così fan tutte de Mozart à l’Opera Australia de Sydney ; le Concerto pour violon de Cunha (création mondiale) et Pelléas et Mélisande de Schoenberg avec l’Orquestra Sinfônica de Porto Alegre ; Circus Maximus de Corigliano et la création mondiale d’une œuvre commandée par Sofia Scheps avec la Montevideo Banda Sinfónica au Teatro Solís ; Barzakh d’Osama Abdulrasol à l’Opera Ballet Vlaanderen ; Iphigénie en Tauride de Gluck au Teatro de la Maestranza à Séville, ainsi que des concerts avec la Royal Symphony Orchestra de Séville et la Cyprus Symphony Orchestra, entre autres.
Zoe Zeniodi est membre du Hart Institute of Women Conductors (Dallas Opera) depuis 2016, où elle a participé à des concerts et à des ateliers avec le Dallas Opera et le San Francisco Opera. Mentee de la Taki Alsop Conducting Fellowship, elle a récemment été demi-finaliste du concours La Maestra à la Philharmonie de Paris, où elle a été choisie par le jury comme l’une des six femmes dans le monde à devenir membre de l’Academy La Maestra, bénéficiant d’engagements et de soutien professionnel pour la période 2022-2024.
Parmi ses précédentes fonctions de direction artistique, on note sa direction artistique du Thessaloniki Concert Hall, sa fonction de cheffe principale de l’Orchestre des jeunes gréco-turcs, de cheffe principale de MOYSA, de directrice musicale et artistique du Broward Symphony Orchestra et de l’Alhambra Orchestra, de directrice musicale associée du Festival de l’Égée, de directrice artistique de la série musicale annuelle « Consonances » pour l’Association des boursiers de la Fondation Onassis et de cheffe d’orchestre associée du Frost Symphony Orchestra.
Après des études de violoncelle et de chant à la Haute École de Musique de Genève auprès de François Guye et Danielle Borst, couronnées par deux Masters en soliste avec distinction, Clémence Tilquin a entamé une double carrière en Europe et au Japon. Lauréate de la prestigieuse Fondation Leenaards, elle décide en 2010 de se consacrer exclusivement au chant, perfectionnant sa technique vocale à Londres, Oslo, Bruxelles et Milan. Les engagements ne tardent pas à suivre. Cette jeune soprano fait ses débuts à l’Opéra Royal de Wallonie dans le rôle de Papagena, puis avec la troupe jeunesse du Grand Théâtre de Genève (Amour [Gluck], la Princesse [Prokofiev], Ninette [Verdi]).
Parmi ses rôles ultérieurs figurent Adina (Donizetti) en Autriche, La Fille de Madame Angot (Lecocq) à Liège, la Princesse (Ravel) au Festival d’Aix-en-Provence, Poppea (Monteverdi) sous la direction de Leonardo García Alarcón, Elettra (Mozart) à l’Opéra de Montpellier, Elvira (Rossini) à l’Opéra d’Avignon, ainsi que Lauretta (Puccini), Fiordiligi (Mozart), Fannì (Rossini), Alcina (Vivaldi) et Vitellia (Mozart) au Théâtre des Champs-Élysées à Paris.
En concert, Clémence Tilquin s’est produite à l’Opéra Royal de Versailles dans le rôle de la Comtesse (Mozart) sous la direction de Jean-Claude Malgoire, a interprété le Requiem de Neukomm (enregistrement), la Messe en ut mineur de Mozart et Élias de Mendelssohn avec l’Orchestre de Chambre de Lausanne, Ascanio (Saint-Saëns) au Grand Théâtre de Genève (enregistrement), ainsi que de la musique de chambre dans la saison de l’Orchestre de la Suisse Romande. Elle a également interprété Gounod au Palazzetto Bru Zane à Venise et Proserpine (Saint-Saëns) avec la Bayerische Rundfunk à Munich (enregistrement).
À l’aise dans le répertoire contemporain, elle a chanté Pierrot lunaire (Schoenberg) au Théâtre de la Comédie à Genève, le cycle Anakrôn de Christophe Sturzenegger (enregistrement), le Requiem for the Beloved de György Kurtág en présence du compositeur, des œuvres de Hans Zender avec le Lemanic Modern Ensemble, des œuvres de Stravinsky avec l’Ensemble Intercontemporain à la Cité de la Musique à Paris, ainsi que Dallapiccola au Muziekgebouw d’Amsterdam.
Elle s’est produite sous la direction de chefs tels que John Nelson, James Loughran, Wolfgang Rihm, Jean-Claude Malgoire, François-Xavier Roth, Emmanuel Krivine, Michail Jurowski et Gábor Takács-Nagy (Cendrillon [Frank Martin], enregistrement).
En 2020, Clémence Tilquin a été nommée professeure de chant à la Haute École de Musique de Genève. Elle dirige également un projet de recherche à l’Institut de Recherche en Musique et Arts de la Scène.
Maria Warenberg (1995) est née à Delft. Elle fait ses études auprès Sasja Hunnego au Conservatoire d’Amsterdam, où elle est diplômée avec distinction en 2021. Puis, Maria était membre du Dutch National Opera Academy. Elle a suivi des masterclasses de professeurs de l’école Juilliard ainsi que de, Margreet Honig, Ann Murray, Sergei Leiferkus et Angela Brower. Elle a été lauréate à la dernière édition du Concours Reine Elisabeth à Bruxelles en juin 2023.
Elle faisait ses débuts très applaudis en Stéphano dans Roméo et Juliette de Gounod, mis en scène par Julien Chavaz, à Opera Zuid. Elle chantait aussi dans l´ensemble vocal dans la création Ritratto de Willem Jeths à l´Opéra Nationale de Pays-Bas et était Cherubino dans Les Noces de Figaro au Mediterranean Opera Studio et Festival en Sicile.
La saison 22-23 elle a débuté avec l´Orchestre Philharmonique de Radio au Concertgebouw Amsterdam et TivoliVredenburg Utrecht sous la direction d’Enrico Delamboye. La jeune mezzo soprano a également fait aussi ses débuts dans le rôle de Costanza dans L’isola disabitata de Haydn avec l’Orchestre du XVIIIe siècle dirigé par Kenneth Montgomery.
Maria a aussi un prédilection pour la genre de Lied et s’en est produite dans diverses endroits comme le Concertgebouw Amsterdam, Muziekgebouw aan ‘t IJ (Amsterdam) et De Doelen (Rotterdam).
Parmi ses projets de la dernière saison on compte ses débuts en Annio La clemenza di Tito à Opéra Ballet Vlaanderen (Antwerpen/Gent), puis au Grand Théâtre de Luxembourg et aux Wiener Festwochen. Elle chantait dans une représentation de L´Affaire Makropulos de Janacek en version concert au Concertgebouw Amsterdam et fut invitée pour des récitals à Londres, Zeist (Festival du Lied). Elle chantait aussi Les nuits d’été de Berlioz au Voices-Festival à Bad-Holzhausen.
Cette saison elle fera part de la Troupe Lyrique de l´Opéra National de Paris, ou elle jouera dans des productions de Les Brigands, La petite renarde rusée, I Puritani, Suor Angelica et Manon. Elle donnera aussi un récital au Concertgebouw d´Amsterdam et sera soliste dans un concert du ballet Cendrillon de Franck Martin au Victoria Hall de Genève.
Karis Tucker est une mezzo-soprano américaine connue pour sa voix puissante et dramatique. Actuellement dans sa quatrième saison à la Deutsche Oper Berlin, elle interprète des rôles tels que Fenena et Prince Orlofsky. Elle fait également ses débuts à Glyndebourne dans The Wreckers et a chanté au BBC Proms. Auparavant, elle a incarné plusieurs rôles dans le cycle L’Anneau du Nibelung de Wagner.
Lauréate de nombreuses distinctions, elle a poursuivi ses études aux États-Unis et se perfectionne avec la soprano roumaine Adina Nițescu.
Jason Bridges s’établit comme un ténor reconnu internationalement. Né en Pennsylvanie, Jason réside à Genève, en Suisse, depuis plus de dix ans. Il a commencé sa formation musicale à l’Eastman School of Music à Rochester, NY, et a poursuivi ses études au Royal Conservatoire of Scotland à Glasgow dans le cadre du programme de maîtrise en opéra (MMus Opera Masters), où il a reçu la bourse internationale pour chanteurs d’opéra.
Jason a été membre de l’Atelier Lyrique de l’Opéra National de Paris, où il a reçu le Prix AROP en tant que meilleure voix masculine du programme de jeunes artistes pour la saison 2005-2006. Jason a également fait partie de l’ensemble des solistes de la Wiener Staatsoper à Vienne, en Autriche, où il a interprété des rôles notables tels que Der junge Seeman dans Tristan und Isolde, Leopold dans La Juive, Froh dans Das Rheingold et Antonio dans la première européenne de The Tempest de Thomas Adès.
Jason s’est produit dans des maisons d’opéra et des salles de concert à travers l’Europe et l’Amérique du Nord. Parmi ses rôles opératiques, on peut citer les rôles-titres dans Candide et Albert Herring, Ferrando dans Così fan tutte, Pylade dans Iphigénie en Tauride, Renaud dans Armide, Tamino dans La Flûte enchantée, Rinuccio dans Gianni Schicchi, Hussar dans Mavra de Stravinsky, Andres dans Wozzeck, Des Grieux dans Manon de Massenet, Nemorino dans L’elisir d’amore, Edgardo dans Lucia di Lammermoor, Lyonel dans Martha, Prince Sou-Chong dans Das Land des Lächelns et Armand dans Boulevard Solitude.
Jason a également créé des rôles dans plusieurs opéras en première mondiale, notamment Cyrille dans Yvonne, Princesse de Bourgogne de Philippe Boesmans pour l’Opéra National de Paris, Lorenzo dans The Merchant of Venice d’André Tchaikowsky au Bregenzer Festspiele, et Edgar Allan Poe dans Usher House de Gordon Getty pour le Welsh National Opera et le San Francisco Opera.
Plus récemment, il a interprété les rôles de Lensky dans Eugène Onéguine pour le Welsh National Opera, Lysander dans Le Songe d’une nuit d’été et Don Ottavio dans Don Giovanni pour l’Opéra National d’Israël, et Alfredo dans La Traviata pour l’Edmonton Opera.
L’Atelier Scénorama est un duo de scénographes, Dany Gandon et Jean-Christophe Ponce, qui partagent leurs compétences et se consacrent à la scénographie. Un goût commun pour toutes formes de création, d’invention, de poésie et d’humour, les rassemble.
Des études d’arts appliqués pour l’un, d’arts du spectacle pour l’autre, leur ont tout d’abord ouvert les portes de la scénographie de spectacles : théâtre, concerts, parades… Progressivement ils se sont également intéressés aux possibles de la scénographie dans les musées : expositions permanentes, temporaires, itinérantes, parcours interactifs, mobiliers nomades.
Ils ont travaillé notamment pour le Musée Albert Kahn, le Panthéon (Paris), le Domaine National de Chambord, l’Historial de la Grande Guerre, La Cité de Sciences Paris. Ils conçoivent actuellement le futur Musée du Cinéma d’animation à Annecy et le nouveau Musée Jules Verne au cœur de la Cité des Imaginaires de Nantes.
Depuis 2020, Scénorama accompagne Elodie Fondacci pour des concerts contés, notamment avec l’Orchestre National de Lyon et l’Orchestre National du Capitole de Toulouse
Yannick Ferret signe l’ensemble des créations lumière des expositions et spectacles de Scénorama. La lumière participe grandement à l’identité des projets de l’Atelier.
En outre Yannick Ferret travaille pour de nombreuses compagnies, artistes et musiciens.
Visuel: L’enfant qui entendait les étoiles – De et avec Elodie Fondacci
Mise en scène et scénographie: Atelier Scénorama
Lumière: Yannick Ferret
Crédit photo: Romain Alcaraz
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Du lundi au vendredi : 9h00-18h00
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Du lundi au mercredi de 9h00 à 19h00
Jeudi de 9h00 à 21h00
Vendredi de 9h00 à 19h30
Samedi de 9h00 à 18h00
Avec son répertoire varié et vaste, peu d’artistes de sa génération connaissent un aussi grand succès que la soprano Juliane Banse. Son répertoire lyrique s’étend de la Marschallin, la Comtesse (Les Noces de Figaro), Fiordiligi, Donna Elvira, Vitellia (La Clémence de Tito), Genoveva (rôle-titre), Leonore, à Tatiana (Eugène Onéguine), Arabella et Grete (Der ferne Klang de Schreker). Sa percée artistique survient à l’âge de 20 ans lorsqu’elle incarne Pamina dans la production de Die Zauberflöte de Harry Kupfer à la Komische Oper de Berlin. Sa prestation dans le rôle de Blanche-Neige lors de la première mondiale de l’opéra éponyme de Heinz Holliger, avec qui elle entretient une collaboration étroite, à l’Opéra de Zurich a été qualifiée d’inoubliable.
Juliane Banse a chanté le rôle-titre dans la reprise de Jeanne d’Arc de Walter Braunfels à Cologne et est apparue à Zurich dans la première mondiale de l’opéra Lunea de Heinz Holliger. Elle a fait ses débuts tant attendus dans le rôle de la Marschallin dans le Rosenkavalier de Strauss et a chanté le rôle d’Elsa von Brabant dans Lohengrin de Wagner à Nantes et Angers. Elle a interprété trois monodrames notables : The Tell-Tale Heart du compositeur néerlandais Willem Jeths au Concertgebouw, Le Journal d’Anne Frank de Grigori Frid au Theater an der Wien, La Voix humaine de Poulenc à l’Opéra d’État de Berlin et à l’Opéra de Cologne, et a chanté la première de la série de Manfred Trojahn Four Women from Shakespeare, composée spécialement pour sa voix. Aux États-Unis, Juliane Banse a récemment incarné Rosalinde (La Chauve-Souris) à Chicago et Zdenka (Arabella de Strauss) au Metropolitan Opera de New York.
Très demandée sur les scènes de concert, l’artiste a interprété un répertoire vaste avec des chefs d’orchestre renommés tels que Lorin Maazel, Riccardo Chailly, Bernard Haitink, Franz Welser-Möst, Marin Alsop, Zubin Mehta et Manfred Honeck. La saison 2020/2021 sera à nouveau riche en variété, avec des performances de Puneigae de Heinz Holliger avec l’Ensemble Contrechamps sous la direction du compositeur, ainsi que de la cantate Arianna a Naxos de Haydn à Cologne.
Les récitals de chansons et la musique de chambre ont toujours été des éléments essentiels du calendrier de Juliane Banse. Les récitals à venir la conduiront à la Wigmore Hall de Londres, à la Schubertiade de Vilabertran et au Teatro de la Zarzuela de Madrid. Des concerts des Chansons de Wesendonck de Wagner, accompagnée du Nonett tchèque, auront lieu à Bayreuth, Fribourg (CH), Emden et Passau. La saison 2020/2021 verra Juliane Banse continuer à interpréter le Winterreise de Schubert avec le pianiste Alexander Krichel et le danseur István Simon dans la chorégraphie d’Andreas Heise, sous une forme chantée/dansée à Stuttgart et Duisbourg, entre autres. Des performances en Chine et en Australie, ainsi qu’une apparition au festival de musique de chambre ‘Intonation’ d’Elena Bashkirova à Berlin, sont également programmées.
De nombreux enregistrements de Juliane Banse ont remporté des prix, dont deux Echo Klassik : Jeanne d’Arc de Braunfels avec l’Orchestre symphonique de la Radio Suédoise sous Manfred Honeck (nommé : premier enregistrement mondial de l’année) et la Symphonie n°8 de Mahler avec l’Orchestre de la Tonhalle de Zurich et David Zinman. En 2017, son CD Unanswered Love, avec la Deutsche Radiophilharmonie Saarbrücken Kaiserslautern sous Christoph Poppen, a reçu un grand accueil médiatique, comprenant des œuvres de Reimann, Rihm et Henze, dont certaines enregistrées pour la première fois et dédiées à elle. Son CD Im Arm der Liebe avec l’Orchestre de la Radio de Munich inclut des œuvres de Braunfels, Korngold, Marx et Pfitzner. Elle a également reçu de vives éloges pour son enregistrement de Marienleben de Hindemith avec le pianiste Martin Helmchen, une œuvre qu’elle apprécie particulièrement. Plusieurs de ses dernières performances avec orchestre, Puneigae de Heinz Holliger et Messages de G. Kurtág à Francfort, ainsi que Nachtstücke und Arien de Henze à Vienne, sont programmées pour une sortie en CD.
Née dans le sud de l’Allemagne et élevée à Zurich, la soprano a d’abord pris des cours avec Paul Steiner, puis avec Ruth Rohner à l’Opéra de Zurich, avant de terminer ses études avec Brigitte Fassbaender et Daphne Evangelatos à Munich. En tant que professeure dévouée, elle occupe une chaire de chant à la Robert Schumann Hochschule de Düsseldorf depuis le semestre d’hiver 2016/2017. Elle a accepté un poste au Mozarteum de Salzbourg, effectif à partir du semestre d’hiver 2020/2021, et donne également des masterclasses en Suisse et à l’étranger.
Felix Renggli, né à Bâle, a étudié la flûte avec Gerhard Hildenbrand, Peter-Lukas Graf et Aurèle Nicolet. Il obtint son diplôme de soliste à la Musik-Akademie de Bâle et s’est produit par la suite en tant que flûte solo dans différents orchestres, tels l’orchestre du Lucerne Festival, l’orchestre de la Tonhalle de Zurich, l’orchestre symphonique de St. Gall, l’Orquestra Gulbenkian de Lisbonne, le Chamber Orchestra of Europe et la Camerata Bern. Il est régulièrement invité à donner des master-classes en Europe, Amérique du Sud, Australie, Chine et au Japon. Une intense activité de soliste et de chambriste le conduit à travers l’Europe, en Amérique du Sud, aux Etats-Unis, au Japon et en Chine où il joue dans des festivals internationaux à Paris, Bourges, Lucerne, Lockenhaus, Rio de Janeiro, Akiyoshidai et Tokyo, entre autres. Sa collaboration régulière avec le hautboïste, chef d’orchestre et compositeur Heinz Holliger a eu une influence déterminante sur son développement artistique. En 1994, il succède à Peter-Lukas Graf pour l’enseignement de la flûte et de la musique de chambre à la Haute Ecole de Musique de Bâle. De 2004 à 2014, il occupait le poste de professeur à la Staatliche Hochschule für Musik Freiburg (Allemagne). Depuis 2015, il enseigne aussi au Conservatorio della Svizzera italiana de Lugano.
Ses activités musicales vont de la musique contemporaine (de nombreuses créations mondiales avec les Swiss Chamber Soloists et l’Ensemble Contrechamps) jusqu’à l’exécution de musique ancienne sur des instruments historiques, en passant par le répertoire solistique et de chambre de l’époque classique. Il a enregistré plusieurs CD de musique ancienne et moderne, entre autres avec les Swiss Chamber Soloists, Heinz Holliger, Camerata Bern, le Quatuor Arditti et Jan Schultsz, chez EMC, Artist Consort/GENUIN, Phillips, Montaigne, Accord, Discover et Stradivarius.
Il est cofondateur et codirecteur artistique (avec Jürg Dähler, Zurich, et Daniel Haefliger, Genève et Lugano) des Swiss Chamber Concerts, la première série de concerts au niveau national.
Né en 1939 à Langenthal (Suisse), Heinz Holliger a étudié à Berne, Paris et Bâle : le hautbois avec Emile Cassagnaud et Pierre Pierlot, le piano avec Sava Savoff et Yvonne Lefébure, et la composition avec Sándor Veress et Pierre Boulez.
Après avoir reçu les premiers prix aux Concours internationaux de Genève et Munich, Heinz Holliger mène une carrière prestigieuse de hautboïste et se produit sur les plus grandes scènes du monde. Alternant constamment interprétation et composition, il élargit ainsi les possibilités techniques de son instrument. Il s’intéresse beaucoup à la musique contemporaine et use de son influence pour faire connaître des compositeurs peu connus ou méconnus. Plusieurs des grands compositeurs de notre époque lui ont dédié des œuvres.
En tant que chef, Heinz Holliger dirige des orchestres aussi prestigieux que l’Orchestre Philharmonique de Berlin, le Cleveland Orchestra, l’Orchestre du Concertgebouw d’Amsterdam, le Philharmonia Orchestra de Londres, les Orchestres Philharmonique et Symphonique de Vienne, l’Orchestre symphonique de la Radio bavaroise, les Orchestres symphoniques SWR de Baden-Baden/Freiburg et Stuttgart, l’Orchestre de la Tonhalle de Zürich, l’Orchestre de la Suisse Romande, l’Orchestre de Chambre de Lausanne, l’Orchestre du Festival de Budapest, l’Orchestre National de Lyon et l’Orchestre Philharmonique de Strasbourg. Depuis de nombreuses années, il travaille régulièrement avec le Chamber Orchestra of Europe.
De nombreux prix et distinctions ont été attribués à Heinz Holliger. Citons le prix des compositeurs de l’Association Suisse des Musiciens, le prix Léonie-Sonnig de la ville de Copenhague, le prix artistique de la ville de Bâle, le prix musical Ernst-von-Siemens, le prix de la ville de Francfort, le Premio Abbiati de la Biennale de Venise, le titre de docteur honoris causa de l’Université de Zürich, le Prix du Festival de Zurich, et le Grand Prix Suisse de Musique. Ses enregistrements lui ont valu, entre autres, le Diapason d’Or, le Midem Classical Award, le Edison Award, le Grand Prix du Disque, plusieurs prix du disque en Allemagne. En 2016, il fut nommé Membre honoraire du American Academy of Arts and Sciences.
Heinz Holliger est l’un des compositeurs les plus sollicités de notre époque. Ses œuvres sont éditées en exclusivité par Schott Musik International. La création à l’Opéra de Zurich de son opéra Schneewittchen, d’après l’œuvre de Robert Walser, a été internationalement saluée. Signalons aussi, parmi ses œuvres les plus marquantes, le Cycle Scardanelli et le Concerto pour violon. Parmi les œuvres des dernières années figurent entre autres : nicht Ichts – nicht Nichts pour choeur a cappella (2010), Lunea, 23 phrases de Nikolaus Lenau pour baryton et ensemble (2010-13), Janus,double concerto pour violon, alto et petit orchestre (2011/12), hölle himmel pour choeur mixte a cappella (2011/12), Increschantüm pour soprano et quatuor à cordes (2014), Dämmerlicht pour soprano et orchestre (2015), ainsi que Reliquien pour soprano, clarinette et piano (2018). Son deuxième opéra, Lunea, fut produit à l’Opéra de Zurich en 2018.
En tant que soliste, compositeur et chef d’orchestre, Heinz Holliger a réalisé de nombreux enregistrements, pour Teldec, Philips et ECM. SWR/Hänssler a produit une série d’enregistrements comprenant les œuvres les plus significatives de Charles Koechlin, avec l’Orchestre Radio-symphonique de Stuttgart dirigé par Heinz Holliger. Le double CD avec des œuvres vocales (Juliane Banse) a reçu le Midem Classical Award 2006 et le prix Echo Klassik 2006. En 2009, un seul Grand Prix du Disque fut décerné dans la catégorie de musique symphonique ; il alla à l’enregistrement de « Les Bandar-log »/Offrande musicale sur le nom de BACH » de cette série. L’intégrale des ouvertures, symphonies et concertos de Schumann sous la direction de Heinz Holliger a paru chez Audite. L’intégrale des symphonies de Schubert s’achèvera en 2020.
Née en Suisse en 1999, la harpiste Tjasha Gafner a étudié à la Juilliard School de New York avec Nancy Allen après avoir obtenu son master en tant que soliste avec Letizia Belmondo à la Haute École de Musique de Genève. En 2024, elle a complété son master en pédagogie à la Haute École de Musique de Genève avec Sandrine Chatron.
Elle est lauréate de nombreux concours nationaux et internationaux, dont des premières places au Concours International de Harpe Felix Godefroid (Belgique, 2012), Suoni d’Arpa (Italie, 2014) et le Concours International de Harpe Martine Géliot (France, 2016). En 2021, elle a remporté le Prix Max D. Jost, ainsi que la Bourse culturelle Leenaards. En l’espace de dix ans, elle a reçu plus de 20 prix.
Depuis l’âge de dix ans, elle s’est produite en Allemagne, en France, à Hong Kong et dans de nombreux autres pays, et a joué en tant que soliste avec le Kammerorchester der Bayrischen Philharmonie, l’Orchestre de Chambre de Lausanne et les London Mozart Players. Elle se produit régulièrement avec divers ensembles à l’international et contribue également à l’enrichissement du répertoire de la harpe par ses propres transcriptions.
Pour ses performances exceptionnelles, elle a remporté à la fois la première place et le prix du public lors du 72e Concours International de Musique de Munich en 2023.
Lauréate du Prix Respighi en 2015 (New York), la violoniste italienne Irene Abrigo a fait son début de soliste au Carnegie Hall en 2016 avec le Chamber Orchestra of New York. En 2016, elle assure la première exécution sud-américaine du Concerto no 1 pour violon d’Ottorino Respighi et débute en République Tchèque avec le Concerto no 5 de Mozart. Régulièrement invitée à des festivals et séries de concert dans toute l’Europe, elle se produit avec des artistes comme Corina Belcea, Umberto Clerici, Jürg Dähler, Thomas Demenga, Alexander Janiczek, Ulrich Koella, Antoine Lederlin, Diego Mingolla, Roberto Gonzáles-Monjas, Felix Renggli, Dénes Várjon et Izabela Simon. Elle a créé plusieurs œuvres contemporaines, par exemple Infal’s Songd’Antonmario Semolini pour violon solo (qui lui est dédiée), Andante mestode Federico Mantovani ainsi que des pièces de musique de chambre de Richard Dubugnon.
Irene Abrigo a commencé ses études de violon selon la Méthode Suzuki à l’âge de quatre ans à Aoste avant de poursuivre sa formation auprès de Marie Annick Nicolas, Pierre Amoyal, Corina Belcea et de participer à des Masterclasses avec Thomas Furi, Itzhak Rashkovsky, Viktor Pikayzen, Benjamin Schmid et Zakhar Bron, entre autres. Diplômée du Liceo classico XXVI Febbraio d’Aoste, Irene a obtenu en 2015 un diplôme en Art, Musique et Spectacles à l’Université de Turin avec un mémoire sur la vie de Niccolò Paganini et en 2018 le Master de Pédagogie à la Haute Ecole d’Art de Berne HKB. Engagée dans l’enseignement et profondément convaincue de la responsabilité sociale de l’art, Irène a fondé en 2014 l’association culturelle POURQUOIPAS, donc elle assure la direction artistique.
Elle joue actuellement un violon Giovanni Battista Guadagnini, Milan 1760, généreusement mis à sa disposition par un mécène privé.
Jürg Dähler est né à Zurich. Il poursuit une carrière internationale comme violoniste, altiste concertant, pédagogue et chambriste. Il a étudié avec S. Vegh, Ch. Schiller, P. Zuckerman, K. Kashkashian et F. Drushinin. Il a été marqué par ses rencontres avec B. Langbein, Heinz Holliger, N. Harnoncourt et G. Ligeti. Concerts importants comme soliste ou musicien de chambre, notamment à Vienne, Salzbourg, Paris, Madrid, Londres, Sydney et Lucerne.
Entre 1985 et 2000 il est le premier violon du légendaire ensemble des Kammermusiker Zürich. Il est membre fondateur en 1993 du Collegium Novum de Zurich et en 1999 cofonde et dirige artistiquement les Swiss Chamber Concerts. Depuis 1993 il est premier alto solo du Musik Collegium de Winterthur et membre du quatuor de Winterthur. Il a aussi fondé en 1997 dans les Grisons le festival Kultur Herbst Bündner Herrschaft.
En 2007 il obtient le titre académique EMAA : Executive Master in Arts Administration University Zurich. Il a participé à la création de plus d’une centaine d’œuvres comme soliste ou chambriste, en collaboration avec des compositeurs tels que Holliger, Henze, Ligeti, Pärt, Cerha, Druschinin, Polglase, Haller, Bodman-Rae, Käser, Kelterborn, Lehmann, Gaudibert, Brinken et Schnyder. Il joue un violon d’Antonio Stradivarius, Cremona 1714 et un alto de Raffaele Fiorini, Bologne 1893.
Musicien polyvalent, Daniel Haefliger s’est illustré au cours de sa carrière aussi bien comme soliste, chambriste, enseignant, organisateur et producteur de concerts, conférencier, traducteur, et a par ailleurs initié de nombreux projets pédagogiques et musicologiques.
Violoncelliste formé par Pierre Fournier et André Navarra, il s’est régulièrement produit comme soliste ou chambriste dans les grands centres musicaux comme Berlin, Londres, Lucerne, Paris, Tokyo, Newcastle ou Sydney avec des partenaires comme Heinz Holliger, Dénes Várion ou Patricia Kopatchinskaia et des chefs tels que Thierry Fischer, Pascal Rophé, Peter Eötvös ou Magnus Lindberg. Il a sillonné l’Europe avec le Quatuor Zehetmair, qui a gagné les plus hautes distinctions mondiales du disque et joue ses programmes par coeur.
Profondément investi dans la musique de son temps, il a créé plus de mille oeuvres et a étroitement collaboré avec l’ensemble des compositeurs qui ont marqué sa génération tels György Kurtag, Brian Ferneyhough, György Ligeti, Elliott Carter, Heinz Holliger, Helmut Lachenmann, Klaus Huber, Luciano Berio, Franco Donatoni, Pascal Dusapin, comme avec la nouvelle génération des compositeurs suisses.
Au tournant du millénaire, il a initié la plus grande série de musique de chambre de Suisse avec des concerts à Genève, Zurich, Bâle et Lugano, les Swiss Chamber Concerts, dont il assure la direction musicale et administrative conjointement avec Felix Renggli (Bâle) et Jürg Dähler (Zurich). Sur cette lancée, il fonde plus récemment la Swiss Chamber Camerata ainsi que la Swiss Chamber Academy, lieux d’un intense travail et d’échange entre les jeunes solistes les plus prometteurs du moment et les plus grands artistes. Durant son parcours, il a entre autres été violoncelle solo de l’ensemble Modern de Francfort, de la Camerata Bern, de l’Ensemble Contrechamps et membre fondateur des éditions musicologiques du même nom.
Enseignant passionné, il est titulaire de la classe de musique de chambre à la Haute Ecole de Musique de Lausanne, site de Sion.
De nombreux enregistrements radiophoniques et de CD avec des labels comme Forlane (F), Stradivarius (I), Claves (CH), Neos (D), ECM (D) témoignent de ses talents d’interprète. Daniel Haefliger joue un instrument du luthier milanais Giovanni Grancino (1695).
Le pianiste Anton Kernjak est né dans une famille autrichienne de langue slovène. En tant que chambriste, il donne de nombreux concerts en formation de duo et de trio en Europe, au Japon, au Canada et aux Etats-Unis. Il est invité dans d’importants festivals et se produit dans des salles prestigieuses telles la Tonhalle à Zurich, la Radio WDR à Cologne, le Wigmore Hall à Londres ou le Carnegie Hall à New York. Depuis de nombreuses années, il collabore avec Heinz Holliger et forme un duo avec la violoncelliste Anita Leuzinger, avec laquelle il a enregistré le CD « Aschenmusik » (ECM New Series) avec des œuvres de Schumann et Holliger. Il compte aussi comme partenaires Thomas Demenga, Muriel Cantoreggi, Katharina Gohl et Roland Moser, Hanna Weinmeister, Silvia Simionescu et Geneviève Strosser, entre autres. Outre le répertoire classique et romantique, il s’engage pour l’exécution de la musique moderne et contemporaine.
Anton Kernjak a étudie d’abord auprès de Christoph Lieske au Mozarteum de Salzbourg avant de continuer dans la classe de Rudolf Buchbinder à la Haute Ecole de musique de Bâle, où il obtint son diplôme de concert avec distinction. En parallèle, il étudiait la musique de chambre avec Gérard Wyss et la musique moderne avec Jürg Wyttenbach et participait à des masterclasses dirigées par György Kurtág. Un autre musicien hongrois, Ferenc Rodos, avec qui il travaillait pendant plusieurs années, l’a aussi profondément influencé.
Depuis 2009, Anton Kernjak enseigne la musique de chambre à la Haute Ecole de musique de Bâle.
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