À partir de CHF 25.-
Billets disponibles en ligne, au guichet Migros ou sur place le jour du concert
Durée du spectacle : 2h avec entracte.
Le prologue de notre Odyssée s’ouvre avec un hommage à l’art qui a inspiré Frank Martin et qui est la raison pour laquelle nous célébrons aujourd’hui ce compositeur suisse : la musique. Il ne fait aucun doute que Frank Martin croyait fermement aux mots qui ont inspiré son Ode à la musique (1961). Tirés d’un traité du poète et compositeur médiéval Guillaume de Machault, ces vers rendent hommage au pouvoir sacré de la musique et aux joies et au réconfort qu’elle procure.
C’est alors que notre voyage musical débute, porté par l’impulsion créatrice de l’enfant qui rêve de devenir compositeur, l’élan sensuel qui unit les âmes, et l’élan universel de paix en ces temps tourmentés. La carrière musicale de Frank Martin a commencé très tôt. Il a seulement neuf ans lorsqu’il compose Tête de linotte (1899), une chanson enfantine pour voix et piano. Après cette évocation de l’enfance, nous nous laisserons transporter dans Tout un monde lointain… d’Henri Dutilleux, une pièce pour violoncelle et orchestre commandée par le légendaire violoncelliste Mstislav Rostropovitch. Basée sur un poème de Baudelaire, cette œuvre est un voyage sensuel et sensoriel inspiré par la chevelure d’un être cher. Notre première étape musicale prendra fin avec In terra pax, un oratorio que Frank Martin a écrit pour le cessez-le-feu de 1945. Née au coeur de la destruction et de l’horreur, cette œuvre incarne à la fois la dévastation de la guerre et l’espoir d’un renouveau empreint de paix. La musique devient ainsi un rituel de passage, une renaissance après la mort.
Cette étape n’est que le commencement d’une série de (re)découvertes qui jalonneront notre périple musical. Bienvenue à bord !
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Jeudi de 9h00 à 21h00
Vendredi de 9h00 à 19h30
Samedi de 9h00 à 18h00
VIOLONS I
Clémence De Forceville
Roman Filipov
Lissy Abreu Ruiz
Maria Jurca
Julien Lapeyre
Ombeline Long
Vasilisa Neliubina
Elise Persiaux
Amandine Pierson
Katia Trabé
Adalberto Vital Neto
VIOLONS II
Claire Dassesse
Madoka Sakitsu
Maxime Alliot Barbier
Juliette Carlon
António Francisco Ferreira
Antoine Guiller
Paloma Martin
Merry Mechling
Florence Von Burg
Carole Zanchi Lehmann
ALTOS
Elise Vaschalde
Natanael Ferreira Dos Santos
Ana La Salete Ferreira Vaz
Juliette Kowalski
Anne Malherbet
Denis Martin
Jean-Philippe Morel
Dor Sperber
VIOLONCELLES
Joël Marosi
Noé Natorp
Alain Doury
Anna Minten
Kamil Mukhametdinov
Francisca Santos Luís Parente
CONTREBASSES
Ivy Wong
Rémi Magnan
Gabriele Arborio
Claudio Gomes
FLÛTES
Alberto Acuna
Bastien Ferraris
Jona Venturi
HAUTBOIS
Clarisse Moreau
Olivier Thomas
CLARINETTE
Vitor Fernandes
Nuno Baptista
Guillaume Le Corre
BASSON
Elfie Bonnardel
Carla Rouaud
Joana Barbosa
CORS
Clément Charpentier-Leroy
Agnès Chopin
Johan Kulcsar
Simon Kandel
TROMPETTES
Simon Pellaux
Charles-Edouard Thuillier
TROMBONES
Alexandre Mastrangelo
Elise Jacquemettaz
Ross Butcher
TUBA
Igor Martinez
TIMBALES
Arthur Bonzon
PERCUSSIONS
Marion Frétigny
Mathis Pellaux
Jean-Baptiste Solano
Jérémie Cresta
Charles De Ceuninck
HARPE
Laudine Dard
PIANOS
Olga Kerevel
Johann Vacher
CELESTA
Johann Vacher
Grâce à un travail soutenu, les chanteurs du Chœur Pro Arte sont amenés à aborder des œuvres orchestrales, a capella, avec accompagnement de piano ou d’orgue, dans des répertoires souvent exigeants, larges et variés.
Pro Arte développe une intense activité d’exploration musicale. Il propose autant des œuvres très connues que moins jouées, souvent de compositeurs suisses et contemporains. Il se produit régulièrement avec l’Orchestre de Chambre de Lausanne, le Sinfonietta ou l’Ensemble Baroque du Léman, la formation de Pierre Amoyal ou l’organiste Benjamin Righetti, principalement en Suisse romande, mais également ailleurs en Suisse ou à l’étranger, comme à Kazan en Russie en 2018.
Dans une optique d’ouverture, Pro Arte poursuit sa vocation, à savoir faire découvrir la grande musique au plus grand nombre, n’hésitant pas à choisir des projets innovants, dans des contextes variés, comme lors d’un concert devant un public de personnes en situation de handicap à l’Association La Branche à Mollie-Margot, ou s’associent au chœur d’enfants de l’École de Musique de Cossonay pour chanter des chants de Noël et la Messe à double chœur de Frank Martin. Dans le cadre du concert classique du Paléo de Nyon, c’est devant des milliers de personnes que Pro Arte, avec deux autres chœurs, a interprété le Stabat Mater de Rossini. Ou encore, accompagné par quatre accordéonistes, Pro Arte a chanté leRequiem de Mozart lors de concerts gratuits et en plein air, à Lausanne et Montreux.
Parallèlement à cette volonté de se rapprocher d’un public plus large, Pro Arte a également à cœur de promouvoir des œuvres peu connues, souvent exigeantes. Ces dernières années, il a proposé un programme réunissant le Magnificat de Carl Philippe Emanuel Bach et le Requiem de son frère Jean Chrétien Bach. En 2017, à l’occasion du six-centième anniversaire de Nicolas de Flüe, Pro Arte a chanté le Nicolas de Flüe de Honegger. En 2018, pour les cent ans de son compositeur, et en sa présence, il a interprété le grand oratorio Terra dei de Julien François Zbinden.
Plus récemment, et malgré un contexte difficile pour les productions en public en raison de la crise sanitaire de 2020, Pro Arte a pu interpréter les cantates de l’Oratorio de Noël de Jean-Sébastien Bach avec l’OCL pour un concert de Noël à la cathédrale de Lausanne. Il a également participé au dernier festival « Le Mont musical » avec une interprétation du Requiem allemand de Johannes Brahms.
La saison 2022-2023 a été marquée par un jubilé fêtant le 75e anniversaire du Chœur Pro Arte, avec, notamment, parmi de nombreux concerts, la création d’une œuvre commandée au compositeur Valentin Villard sur des textes de Stephane Blok et Blaise Hoffman interprétée au Théâtre du Jorat à Mézières avec l’orchestre du Sinfonietta de Lausanne.
Fondée en 1974 par Jean-Louis Rebut, reprise ensuite par Marga Liskutin, elle est actuellement co-dirigée par Magali Dami et Fruzsina Szuromi.
La Maîtrise est partenaire de l’Orchestre de la Suisse romande, du Grand-Théâtre de Genève, de l’OCG, de la compagnie Opéra-Théâtre, et de plusieurs ensembles de la région lémanique. Elle développe également son propre répertoire dans une diversité de styles et d’époques (chant grégorien, polyphonies médiévales ou Renaissance, pages de musiques baroques, classiques, romantiques, contemporaines, mais aussi chansons traditionnelles ou comédies musicales…)
Depuis 2001, elle se consacre plus particulièrement à l’enseignement, avec les jeunes chanteurs de la Maîtrise du Conservatoire populaire de musique, danse et théâtre, qu’elle prépare pour des concerts, spectacles et opéras.
Issue d’une famille de musiciens, Fruzsina Szuromi est directrice de chœur, pianiste et spécialiste en Méthode Kodály, elle obtient ses titres à l’Académie Franz Liszt de Budapest et à la Haute école de musique de Genève.
Actuellement elle dirige le Chœur universitaire de Lausanne, un grand chœur d’oratorio, et le chœur de chambre Ensemble vocal Evohé à l’UNIL/EPFL. Au sein du Conservatoire populaire de Genève elle partage, avec Magali Dami, le travail avec les enfants de la Maîtrise. Elle se produit régulièrement en concert en tant que pianiste et cheffe de chœur et d’orchestre.
Auparavant pendant 10 ans Fruzsina était chargée de la préparation des projets choraux et coach vocal à la Haute école de musique de Genève.
Il a notamment collaboré avec le Royal Concertgebouw Orchestra, tous les orchestres des radios britannique et allemande, le Berliner Philharmoniker, le Tonhalle-Orchester Zürich, l’Orchestre national de France, l’Orquesta Nacional de España, ainsi que le Cleveland Orchestra et les orchestres symphoniques de Philadelphie, Boston et Chicago, sous la direction de chefs d’orchestre tels que Christoph von Dohnányi, Kurt Masur, Klaus Mäkelä, Christian Thielemann, Simone Young, Susanna Mälkki, Vladimir Jurowski et Andris Nelsons.
Outre son vaste répertoire comprenant tous les grands concertos, Alban Gerhardt est également un soliste de référence pour les compositeurs contemporains. Il a récemment créé Litanies, le concerto de Julian Anderson, lauréat du prix Grawemeyer, avec l’Orchestre national de France, ainsi que le Concerto pour violoncelle de Brett Dean, avec l’Orchestre symphonique de Sydney et le Berliner Philharmoniker, qu’il a joué ensuite avec l’Orchestre philharmonique de New York, l’Orchestre symphonique de la radio suédoise et l’Orchestre philharmonique de Londres, entre autres.
Les temps forts de la saison 2023/24 incluent le Deutsches Symphonie-Orchester Berlin avec Marin Alsop, le Gürzenich-Orchester Köln avec Susanna Mälkki, le Royal Concertgebouw Orchestra avec Andrew Manze, et le Sydney Symphony Orchestra avec Simone Young.
Artiste prolifique, Alban Gerhardt a reçu plusieurs prix pour ses enregistrements, notamment un ECHO Klassik Award en 2008 pour les Sonates pour violoncelle de Max Reger avec Markus Becker chez Hyperion, un BBC Music Magazine Award en 2015 pour son enregistrement du Concerto pour violoncelle d’Unsuk Chin avec Myung-Whun Chung et l’Orchestre philharmonique de Séoul chez Deutsche Grammophon (pour lequel il a également été sélectionné pour un Gramophone Award), et un International Classical Music Award en 2021 pour les Concertos pour violoncelle de Chostakovitch avec le WDR Sinfonieorchester Köln et Jukka-Pekka Saraste chez Hyperion.
Également passionné de musique de chambre, Alban Gerhardt se produit régulièrement avec le pianiste Steven Osborne, entre autres. Ces dernières années, il a collaboré à de nouveaux projets artistiques, tels que « Love in Fragments » – une union poétique de musique, de mouvement, de sculpture et de parole – avec la violoniste Gergana Gergova, la chorégraphe Sommer Ulrickson et le sculpteur Alexander Polzin.
Il poursuivra ces collaborations tout au long de la saison 2023/24, en se produisant en tant qu’artiste à l’honneur au festival d’Aldeburgh, et avec le Quintette Alliage dans la série Kammerkonzerte de l’Orchestre philharmonique de Duisbourg, où il sera artiste en résidence pour la saison.
Alban Gerhardt cherche toujours à partager ses découvertes avec de nouveaux publics, bien au-delà des salles de concert traditionnelles. Ses projets de sensibilisation à la musique rayonnent en Europe et aux États-Unis à travers des ateliers et performances dans des écoles, des hôpitaux, des espaces publics et des institutions pour jeunes délinquants. En outre, il a une forte présence en ligne, enseignant et interagissant régulièrement par le biais de Patreon avec des étudiants en violoncelle du monde entier.
Alban Gerhardt joue un violoncelle de Matteo Gofriller datant de 1710.
Elle commence sa carrière de soliste durant ses études, avec des débuts en Asie (Bhoutan) en 2018, dans le rôle de Serpina (La serva padrona, Pergolesi), une production de l’Opéra de Lausanne donnée à l’occasion de l’inauguration de la Royal Textile Academy of Thimphu, puis est très rapidement engagée au Grand Théâtre de Genève (Blumenmädchen dans Parsifal – Wagner), à l’Opéra Grand Avignon (Mélusine dans Les Chevaliers de la table ronde – Hervé), et en mars 2022, elle fait ses débuts parisiens sur la scène du Théâtre des Champs-Élysées en tant que Despina – Così fan tutte (Mozart), dans la nouvelle production mise en scène par Laurent Pelly et dirigée par Emmanuelle Haïm (Le Concert d’Astrée). La production voyage ensuite à Caen, et peu de temps après, elle est engagée au Festival de Glyndebourne (UK) pour doubler le rôle de Thérèse dans Les Mamelles de Tirésias de Poulenc. Elle revient sur la scène de l’Opéra de Lausanne en octobre 2022 et y fait ses débuts en Adina – L’Elisir d’amore (Donizetti). Après quoi le Festival de Glyndebourne l’invite à faire ses débuts sur scène, en tant que Giannetta et doublure d’Adina dans L’Elisir d’amore (Donizetti), durant la saison 2023. Avant cela, elle est retournée au Théâtre des Champs-Elysées, puis à l’Opéra National de Bordeaux et de Rouen pour incarner Clorinda, entre janvier et avril 2023, dans une production jeune public de La Cenerentola (Rossini).
Son parcours se caractérise aussi par des événements marquants, hors des planches des théâtres et en 2016, elle prend part à l’événement des Jeux Olympiques de Rio de Janeiro avec la création suisse donnée à la House of Switzerland lors de la semaine d’ouverture des Jeux. Elle interprète ensuite la partie soliste de l’hymne de la Nations League pour l’UEFA lors de la cérémonie de lancement de la compétition en 2018. Sur un plan plus national (en Suisse), elle a également été conviée à se produire lors de la cérémonie d’installation et d’assermentation des nouvelles autorités du canton de Vaud en 2022.
Elle remporte le 1er prix du concours Kattenburg en 2019 à l’Opéra de Lausanne et le 2ème prix du concours Corsica Lirica en 2021. Elle crée son spectacle, Odyssée Onirique, qui voit le jour pour la première fois au BCV Concert Hall de Lausanne en 2021. Elle réalise également un premier album, Incitation au voyage – parfums, couleurs et sonorités d’ailleurs en 2019, ces deux projets étant empreints de ses origines latines qu’elle aime unir à son parcours lyrique.
Parmi les productions qui ont jusqu’ici jalonné sa carrière, citons en particulier Idomeneo (Idamante) à Graz et à Zürich dirigé et mis en scène par Nikolaus Harnoncourt, Il Matrimonio Inaspettato de Paisiello (Contessa) au Festival de Salzbourg, sous la direction de Riccardo Muti, La Damnation de Faust (Marguerite) à Leipzig sous la direction de Sir Roger Norrington, Orphée et Eurydice (Orphée, version Gluck-Berlioz) à Caen, Luxembourg et Versailles sous la direction de Vaclav Luks, L’incoronazione di Poppea (Ottavia) au Staatsoper Berlin et au Théâtre royal de La Monnaie à Bruxelles, pour ne citer qu’une de ses nombreuses collaborations avec René Jacobs. Elle s’est par ailleurs produite au Theater an der Wien, à la Scala de Milan, au Théâtre des Champs-Elysées de Paris et au Grand Théâtre de Genève.
Egalement très active au concert et en récital, Marie-Claude Chappuis s’est dernièrement produite avec l’Orchestre de la Suisse Romande, le Giardino Armonico, le New Japan Philharmonic, l’orchestre du Gewandhaus, l’orchestre du Maggio Fiorentino et le London Philharmonic Orchestra.
Sa riche discographie comprend notamment La Passion selon Saint Matthieu sous la direction de Riccardo Chailly (Decca), La Clemenza di Tito (Annio) avec René Jacobs (Harmonia Mundi), Idomeneo (Idamante) avec Nikolaus Harnoncourt (DVD), la Brockes-Passion de Telemann, le Requiem de Mozart et la Messe en Si de J.S. Bach avec René Jacobs (Harmonia Mundi), la Neuvième Symphonie de Beethoven avec Giovanni Antonini (Sony Classical) ainsi qu’un album solo avec le luthiste Luca Pianca (« Sous l’empire d’Amour », Deutsche Harmonia Mundi), un album consacré aux chants populaires suisses (« Au coeur des Alpes“, Sony Classical), Les Fables de La Fontaine avec La Chapelle Harmonique (B-Records), « Sur l’Alpe » deuxième saison de chants populaires suisses (Musicadorata) ainsi que la 9ème symphonie de Beethoven CD et DVD sous la direction de Zubin Mehta ( Dynamic)
En juin 2014, il participe à la création de l’opéra Cosi Fanciulli de Nicolas Bacri au Théâtre des Champs-Elysées. Il chante notamment le rôle de Nemorino (L’Elisir d’amore) de Donizetti à Saint-Quentin-en-Yvelines en janvier 2015.
En juin 2017 il obtient son DNSPM avec mention Très Bien à l’unanimité.
Durant l’été 2018, il chante le rôle du Remendado (Carmen) avec Opéra en plein air, à Paris, Vincennes ainsi qu’en tournée en France.
En décembre 2018, il incarne le rôle de Facio (Fantasio d’Offenbach) à l’Opéra National de Montpellier, avant d’être la doublure du rôle de Chapelou (Le Postillon de Lonjumeau) à l’Opéra Comique.
Puis il retrouve Nemorino à l’Opéra d’Avignon en mai 2019 avec un grand succès.
Au début de la saison 2019-2020, il chante le rôle de Goro (Madama Butterfly) à l’Opéra National de Montpellier et participe à un concert autour des Années Folles avec le Palazzetto Bru Zane à Venise. Puis il incarne son premier Pâris (La Belle Hélène) au Théâtre de Saint-Gall et chante la partie de ténor dans la Petite Messe Solennelle de Rossini avec La Co[opéra]tive.
A l’Opéra Comique, il est la doublure du rôle de Georges Brown (La Dame blanche de Boieldieu), avant de d’incarner le Prince Ramir (Cendrillon d’Isouard) à Caen. Durant la pandémie, il chante Nemorino au Théâtre des Champs- Elysées, enregistre le rôle de Georges Brown avec La Co[opéra]tive, et incarne son premier Tamino à l’Opéra de Vichy à l’occasion d’une originale Flûte [Cyber] Enchantée. Il referme la saison 2020-2021 avec Ajax 1er (La Belle Hélène) avec l’Orchestre National de Lille.
Durant la saison 2021-2022, il incarne, à l’Opéra de Tours et à l’Atelier Lyrique de Tourcoing, les rôles d’Haroun (Djamileh de Bizet) et Kornélis (La Princesse jaune de Saint-Saëns), avant d’enregistrer Djamileh pour le Palazzetto Bru Zane.
A Compiègne, Besançon, Rennes, Quimper, Tourcoing et Dunkerque, le public peut enfin l’applaudir dans Georges Brown. Puis il chante pour la première fois le Duc de Mantoue dans une version participative de Rigoletto au Théâtre des Champs-Elysées.
Fidèle à l’Opéra Comique, il y donne plusieurs récitals et y retourne pour tenir le rôle titre dans Robert le Cochon de Marc-Olivier Dupin. Il est également Don José dans une originale et insolite Carmen Street à l’Aren’Ice de Cergy-Pontoise, avant de participer au récital « Scène émergeante » aux Chorégies d’Orange et de retrouver Georges Brown au Festival de Saint-Céré.
Il entame la saison 2022-2023 avec Cynire (Echo et Narcisse de Gluck) à l’Opéra Royal de Versailles avec Le Concert Spirituel, ainsi que la partie de ténor dans Lelio de Berlioz avec Angers-Nantes Opéra et ses débuts au Staatsoper de Berlin avec le rôle de Marzio (Mitridate), sous la baguette de Marc Minkowski. Puis il est Anfinomo (Il Ritorno d’Ulisse in Patria) à Genève et chante son premier Tonio (La Fille du Régiment) au Théâtre des Champs-Elysées sous la direction d’Hervé Niquet. Enfin, il aborde Ali (Zémire et Azor de Grétry) à l’Opéra Comique ainsi que Gilbert (Lucie de Lammermoor) au Festival d’Aix-en-Provence.
Durant la saison en cours, il retrouve Marzio toujours au Staatsoper de Berlin à l’occasion de la reprise de Mitridate, aborde Pedrillo (Die Entführung aus dem Serail) au Théâtre des Champs-Elysées avec le Concert de la Loge, ainsi que Mercure (Orphée aux Enfers) à l’Elbphilarmonie de Hambourg sous la baguette de Marc Minkowski.
Parmi ses projets, citons notamment le Pêcheur (Le Rossignol de Stravinsky) et le Journaliste parisien/Monsieur Lacouf (Les Mamelles de Tirésias) à Nice, ainsi que la partie de ténor dans le Requiem de Mozart, d’abord avec le Cercle de l’Harmonie au Festival de Saint-Denis, puis avec le Concert de la Loge au Festival Radio France de Montpellier.
Plus tard, il sera également Ruodi (Guillaume Tell) à l’Opéra de Lausanne, ainsi que le Chevalier de la Force (Dialogues des Carmélites) au Théâtre des Champs-Elysées dans la production d’Olivier Py, sous la baguette de François-Xavier Roth, avant d’incarner Séraphin (Giuditta de Lehar) à l’Opéra du Rhin.
Andreas Wolf s’est produit dans de nombreuses salles d’opéra prestigieuses comme le Teatro Real à Madrid, le Semperoper à Dresde, La Monnaie à Bruxelles, le Bayerische Staatsoper à Munich, le Théâtre du Bolchoï à Moscou, l’Opéra national du Rhin à Strasbourg, le Théâtre du Châtelet à Paris, le Grand Théâtre de Genève ou l’Opéra de Stuttgart, ainsi qu’au Festival d’Aix-en-Provence, au Wiener Festwochen et au Festival de Beaune. Il a interprété de grands rôles comme Figaro (Les Noces de Figaro), Leporello (Don Giovanni), Papageno (La Flûte enchantée), Guglielmo (Cosi fan tutte), Jupiter (Platée), Enée (Dinon et Enée), Zuniga (Carmen), Orbazzano (Tancredi), Falke (La Chauve-souris) et Nanni (L’infedelta delusa).
Son vaste répertoire comprend les œuvres majeures de Bach et Haendel, Haydn, Beethoven, Schubert et Berlioz, jusqu’à Igor Stravinsky et Frank Martin. Andreas Wolf entretient une collaboration particulièrement étroite avec Leonardo Garcia Alarcon et la Cappella Mediterranea, ainsi qu’avec Ton Koopman et l’Amsterdam Baroque Orchestra.
Il a également travaillé avec des chefs d’orchestre tels que William Christie, René Jacobs, Andrea Marcon, Raphaël Pichon, Peter Dijkstra, Jérémie Rhorer, Ivor Bolton, Ingo Metzmacher et Vasily Petrenko, ainsi qu’avec des ensembles tels que l’Akademiefür Alte Musik Berlin, l’Orchestre national de Radio France, le Seattle Symphony Orchestra, GulbenkianOrchestra, Orquesta y Coro Nacionales de España, Stavanger Symphony Orchestra, Netherlands RadioPhilharmonic, Gothenburg Symphony Orchestra, NDR Radiophilharmonie, Concerto Köln, RIASKammerchor, Le Concert Spirituel, Il Pomo d’Oro, MDR Sinfonieorchester et Hamburger Sinfoniker.
Sa discographie comprend Die Auferstehung und Himmelfahrt Jesu de C.P.E. Bach avec le Vlaams Radiokoor (Passacaille), Semele de Haendel avec Leonardo García Alarcón (Ricercar), la Messe en si mineur de Bach avec le Chœur de la Bayerischen Rundfunks sous la direction de Peter Dijkstra (BR Klassik), la Messe Solennelle de Berlioz et le Messie de Haendel (Alpha), Serse de Haendel (Chaconne), Trauermusik de Johann Ludwig, l’Ode pour l’anniversaire de la reine Anne de Haendel, tous deux avec l’Akademie für Alte Musik Berlin et des cantates de Bach avec le FreiburgerBarockorchester et Carolyn Sampson, tous pour Harmonia Mundi.
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