« One to watch. The Swiss Trio Ernest are quickly making a name for themselves, injecting youthful energy into new commissions and well known repertoire » Gramophone

Ensemble franco-suisse fondé en 2019 à Genève, le Trio Ernest s’est révélé sur la scène internationale grâce à sa personnalité unique, et à son approche moderne et engagée de la musique classique. Son premier CD, Haydn All-Stars (Aparté), est ainsi unanimement salué par la critique et notamment récompensé d’un Editor’s Choice de Gramophone,  d’un Trophée Radio Classique, et de 5 Diapasons. En y associant les trios de Haydn à des arrangements de pièces de Brahms et de Ravel, ainsi qu’au Lieber Joseph de la compositrice Jacqueline Fontyn, le trio y défend sa vision d’un répertoire en perpétuelle réinvention et ancré dans le présent.

Cette identité forte leur ouvre les portes des grandes scènes internationales, de la Salle Cortot de Paris au Shanghai Oriental Art Center, en passant par le Bozar de Bruxelles, la Salle Franz Liszt de Genève, Le Schoenberg Center de Vienne ou la Franz Liszt Academy de Budapest. Ils sont également invités de festivals renommés, comme le Flanders Festival Ghent, le Swiss Chamber Music Festival, ou le Festival Ravel. On peut régulièrement les entendre sur France Musique, la BBC, la RTS, ou Radio Classique. Friands de nouvelles rencontres, ils collaborent avec des artistes tels que Ophélie Gaillard, Stephan MacLeod, Gabriel Pidoux, Vassilena Serafimova, l’Orchestre de l’Opéra de Rouen et l’Orchestre Juventutti, ou encore l’actrice Dominique Reymond. Le trio assure depuis 2021 la direction artistique de la saison Bee Classical ! à Genève, où il peut développer en toute liberté son univers artistique.

Particulièrement investis dans la défense des compositrices d’hier et d’aujourd’hui, les trois musicien·ne·s programment à chacun de leur concert une pièce composée par une femme.  Dans la lignée de cette démarche, ils reçoivent le Christian Zeller Award pour leur interprétation du Trio de Maier, et participent à la Boîte à Pépites. Souhaitant contribuer au dynamisme de leur répertoire, ils créent le Trio de Carlos Roque Alsina, et sont à l’origine de nombreux arrangements pour leur formation. Enfin, sensibles à la cause écologique, ils réalisent leurs trajets au sein de l’Europe en train, afin de limiter l’impact de leur métier sur le climat. A son échelle le trio s’engage ainsi pour une musique certes classique, mais avant tout vivante et connectée aux enjeux du XXIème siècle. 

En résidence à l’European Chamber Music Academy, il est lauréat de nombreux prix internationaux, parmi lesquels le Prix Pro Musicis (Paris), le premier prix du Verao Classico Chamber Music Award (Lisbonne), le Concours Orpheus (Zürich), ou le Chamber Music Award du Festival ISA (Vienne). Lauréat de l’Académie Villecroze, le trio est diplômé d’un Master de la Hochschule der Künste Bern dans la classe de Patrick Jüdt. Ancien résident à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth et à ProQuartet, il se perfectionne actuellement auprès de Mathieu Herzog.

Grâce au généreux soutien de la Fondation Boubo-Music (Suisse), Stanislas Gosset joue un violon de Francesco Goffriller fait à Venise circa 1735, et Clément Dami un violoncelle de Giacinto Santagiuliana fait à Vincenza circa 1850.

Diplômée des Hautes Écoles de Lausanne et Zurich avec les plus hautes distinctions, Hélène Walter se forme notamment au contact de Teresa Berganza, Helmut Deutsch, John Fiore, Luisa Castellani, Christian Immler et chante sous la baguette de Ton Koopman et Michel Corboz. Après ses études, elle se perfectionne auprès d’éminents interprètes tels qu’Alessandra Rossi, Heidi Brunner, Raul Gimenez ou encore François Le Roux.

Hélène Walter poursuit une brillante carrière internationale, se produisant sur les scènes du Müpa de Budapest, du Palau de la Música Catalana de Barcelone, du Théâtre des Champs-Élysées de Paris et du Musikverein de Vienne sous la direction de Martin Böckstiegel, François-Xavier Roth, Pierre Bleuse, Lucie Leguay et Corrado Rovaris. Chez Mozart, elle incarne les rôles de Pamina (Die Zauberflöte), Sandrina (la finta giardiniera) ou la Comtesse (Le nozze di Figaro). Citons encore Elle (La Voix Humaine de Poulenc), Cleopatra (Giulio Cesare de Haendel) et Manon de Massenet.

Artiste éclectique, active aussi bien sur les scènes d’opéra que dans les salles de concert, on retrouve Hélène Walter chez Bach dans la Messe en si, les Passions, les oratorios de Noël et Pâques aux côtés des musiciens du Louvre, des Solisti Veneti, de Spirito, de l’ensemble Pygmalion et dans la Symphonie n°4 de Mahler avec le Kammerorchester de Bâle. Elle chante le Pierrot lunaire de Schönberg aux côtés de l’Ensemble Orchestral Contemporain et Bruno Mantovani en 2022 et est l’invitée de l’ensemble Intercontemporain en 2018.

Hélène Walter apparaît en premier plan dans deux productions discographique, enregistrées au sein du prestigieux château de Versailles avec la Chapelle Harmonique et plus récemment avec la Chapelle Rhénane. Le critique Ermes Mercuri fait grand cas de « la classe vocale et la fascinante maturité scénique de la très talentueuse Hélène Walter ».