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Entre l’Espagne rêvée dans ses Trois Danses et la rigueur savante de sa Petite Symphonie concertante, Frank Martin montre son goût pour l’invention sonore et les couleurs instrumentales rares. En miroir, Musique pour cordes, percussion et célesta de Bartók, chef-d’œuvre inclassable, fait résonner les échos du folklore dans une écriture polyphonique particulièrement riche. Un programme porté par l’esprit novateur du célèbre mécène et chef d’orchestre Paul Sacher.
Durée : 1h30 sans entracte
Ouverture des portes à 16H30
Frank Martin a composé les Trois Danses pour hautbois, harpe et cordes en 1970 à la demande d’Ursula et Heinz Holliger, qui les créèrent le 9 octobre de la même année à Zurich sous la direction de Paul Sacher. Les trois mouvements évoquent l’Espagne : le premier, « Seguiriya », fait référence au style de chant et aux rythmes du flamenco, le second, « Soledad » (solitude) a le caractère d’une improvisation écrite, le troisième, « Rumba » s’appuie sur les rythmes de cette danse d’origine cubaine. La fille cadette de Frank Martin, Teresa, s’était découvert un véritable talent de danseuse flamenco, ce qui explique sans doute les références à l’Espagne de ce quasi-concerto pour hautbois, harpe et cordes.
Béla Bartók composa sa Musique pour cordes, percussion et célesta en 1936 ; elle fut créée à Bâle le 21 janvier 1937 sous la direction de Paul Sacher, à qui elle est dédiée. L’œuvre constitue l’un des sommets de la production du compositeur et échappe à l’esthétique néoclassique alors dominante tout en recherchant une rigueur formelle articulée à un matériau d’origine populaire.
La Petite Symphonie concertante de Frank Martin date de 1944-1945 ; elle fut commandée par Paul Sacher, qui la créa à Zurich en 1946. L’œuvre se situe dans le sillage de celle de Bartók par le choix original des instruments solistes et par la division des cordes en deux groupes qui s’interpellent et se répondent, mais aussi par la recherche de sonorités rares, de couleurs parfois fines, parfois tranchées. C’est Paul Sacher qui avait suggéré d’utiliser les instruments du continuo baroque, dont Frank Martin fait les solistes.
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Après avoir occupé les postes de hautbois solo à l’Orchestre de Chambre de Paris et l’Orchestre de la Suisse Romande, Clarisse Moreau est actuellement hautbois solo à l’Orchestre National de Lyon.
Elle étudie au CNSMD de Lyon et à la Hochschule de Munich avec J.L Capezzali, J. Guichard et F. Leleux, et termine son cursus mention TB avec les félicitations du jury.
Passionnée par le répertoire baroque, elle apprend parallèlement le hautbois baroque avec P. Beaugiraud, et participe à divers projets sur instruments d’époque.
Elle est invitée à se produire régulièrement avec de grands orchestres comme l’Orchestre de Paris, l’Orchestre National du Capitole de Toulouse, l’Orchestre National de France, l’Orchestre de Lille ou le Mahler Chamber Orchestra.
En 2015, elle remporte le Elba Festival Prize et se produit régulièrement en tant que soliste, notamment avec le National Théâtre Orchestra à Prague et l’Orchestre National de Lyon.
Née en Suisse en 1999, la harpiste Tjasha Gafner a étudié à la Juilliard School de New York avec Nancy Allen après avoir obtenu son master en tant que soliste avec Letizia Belmondo à la Haute École de Musique de Genève. En 2024, elle a complété son master en pédagogie à la Haute École de Musique de Genève avec Sandrine Chatron.
Elle est lauréate de nombreux concours nationaux et internationaux, dont des premières places au Concours International de Harpe Felix Godefroid (Belgique, 2012), Suoni d’Arpa (Italie, 2014) et le Concours International de Harpe Martine Géliot (France, 2016). En 2021, elle a remporté le Prix Max D. Jost, ainsi que la Bourse culturelle Leenaards. En l’espace de dix ans, elle a reçu plus de 20 prix.
Depuis l’âge de dix ans, elle s’est produite en Allemagne, en France, à Hong Kong et dans de nombreux autres pays, et a joué en tant que soliste avec le Kammerorchester der Bayrischen Philharmonie, l’Orchestre de Chambre de Lausanne et les London Mozart Players. Elle se produit régulièrement avec divers ensembles à l’international et contribue également à l’enrichissement du répertoire de la harpe par ses propres transcriptions.
Pour ses performances exceptionnelles, elle a remporté à la fois la première place et le prix du public lors du 72e Concours International de Musique de Munich en 2023.
Louis Schwizgebel a été décrit comme « un véritable virtuose, un jeune génie fougueux doté d’une réelle profondeur » (Fono Forum) et comme un « musicien perspicace » (New York Times). Il est régulièrement salué pour son aplomb, son élégance, son imagination, son lyrisme expressif et son articulation cristalline. Il se produit fréquemment en récital et avec les meilleurs orchestres du monde, et a reçu les éloges de la critique pour ses enregistrements. Au cours de la saison à venir, Schwizgebel se produit au Konzerthaus de Dortmund, avec L’Odyssée Frank Martin, et revient aux Schubertiades de Thônex.
Parmi ses moments forts récents figurent une tournée avec le City of Birmingham Symphony Orchestra sous la direction de Kazuki Yamada (Victoria Hall de Genève, Tonhalle de Zurich, Casino de Berne, KKL Lucerne) et des concerts avec le Tonkünstler-Orchester (au Musikverein de Vienne), l’Oxford Philharmonic, l’Erfurt Philharmonic, le Dortmunder Philharmoniker, le Belgrade Philharmonic, le São Paulo Symphony Orchestra, le Royal Bangkok Symphony et l’Orchestre national de Metz (au Concertgebouw d’Amsterdam), ainsi que des projets Mozart en play & conduct au Festival de Puplinge et avec le Geneva International Orchestra au festival Piano à Saint-Ursanne.
Parmi ses autres faits marquants, on compte des concerts avec le Philharmonia Orchestra, le City of Birmingham Symphony, l’ensemble des orchestres de la BBC, le Royal Scottish National Symphony, le Symphonique de la Radio Bavaroise, le Symphonique de la Radio de Francfort, le Symphonique de Bamberg, l’Orchestre National de France, l’Orchestre philharmonique d’Oslo, le Danish National Symphony, l’Orchestre de la Suisse Romande, le Tonhalle-Orchester Zurich, le Sinfonieorchester Basel, le Luzerner Sinfonieorchester, l’Orchestra della Svizzera italiana, le Vienna Symphony, le Cincinnati Symphony, le Richmond Symphony, le Sacramento Philharmonic, le Utah Symphony, l’Oregon Symphony et l’Auckland Philharmonia.
En récital solo comme en musique de chambre, Schwizgebel se produit régulièrement dans les plus grands festivals et salles, notamment au Wigmore Hall de Londres, au Concertgebouw d’Amsterdam, au Rheingau Festival, au Klavierfestival Ruhr, au Lille Piano Festival, au Septembre Musical de Montreux-Vevey et au Singapore International Piano Festival. Il a joué en musique de chambre avec Benjamin Beilman, Narek Hakhnazaryan, Renaud Capuçon et Alina Ibragimova. Enfin, Schwizgebel a collaboré avec un large éventail de chefs, dont Edward Gardner, Mirga Gražinytė-Tyla, Emmanuel Krivine, Nicholas Collon, Thierry Fischer, Charles Dutoit, Marek Janowski, Fabio Luisi, Lahav Shani, Robin Ticciati, Louis Langrée, John Wilson, James Gaffigan, Santtu-Matias Rouvali, Ben Gernon, Elim Chan, Alondra de la Parra, Michael Sanderling, Vasily Petrenko et Fabien Gabel.
Schwizgebel se produit fréquemment dans son pays natal, la Suisse ; il a joué dans les grands festivals tels que Verbier, Lucerne et Gstaad, ainsi que dans la série Meisterinterpreten de la Tonhalle de Zurich. En 2014, il a fait ses débuts aux BBC Proms avec une performance électrisante télévisée du Concerto pour piano n° 1 de Prokofiev, et en 2018 au Festival de Radio France avec une interprétation télévisée de la Rhapsody in Blue de Gershwin.
Schwizgebel enregistre pour Aparté et son dernier album, consacré aux Sonates D845 et D958 de Schubert, a été qualifié « d’album d’une précision extraordinaire » par Le Figaro. Ses précédents enregistrements incluent les Concertos pour piano n° 2 et 5 de Saint-Saëns avec le BBC Symphony Orchestra, décrits comme « superbement chantants et merveilleusement délicats » par BBC Music Magazine, ainsi que les Concertos pour piano n° 1 et 2 de Beethoven avec le London Philharmonic Orchestra, salués comme une « interprétation merveilleusement nuancée » par Gramophone.
Né en 1987 à Genève, Schwizgebel a étudié avec Brigitte Meyer à Lausanne et Pascal Devoyon à Berlin, puis à la Juilliard School avec Emanuel Ax et Robert McDonald, et à la Royal Academy of Music de Londres avec Pascal Nemirovski. À l’âge de dix-sept ans, il a remporté le Concours international de musique de Genève et, deux ans plus tard, les Young Concert Artists International Auditions à New York. En 2012, il a remporté le deuxième prix du Concours international de piano de Leeds et, en 2013, il est devenu BBC New Generation Artist.
Formée au Conservatoire de Paris, Constance Taillard achève ses études avec trois masters, en clavecin, orgue et pédagogie. Invitée des festivals et scènes de renom (La Roque d’Anthéron, La Chaise-Dieu, Château de Versailles, Philharmonie de Paris, John Hill Organ Series-Londres, Saint-Louis des français-Rome), son répertoire court de la Renaissance à la création, en accordant une place particulière à Mozart auquel elle consacre un disque et illustre les rencontres organisées par Erik Orsenna. Sollicitée par des chefs de premier ordre, elle se révèle dans les plus grands ensembles tels que Les Arts florissants, Pulcinella, Gli Angeli ou Les Musiciens du Louvre et collabore avec les orchestres symphoniques de Mulhouse et de Bâle ainsi que l’Orchestre de Chambre de Genève.
Lauréate du Concours Corneille et de la Fondation Safran, Constance Taillard signe deux albums parus chez Château de Versailles Spectacles et Soupirs Editions qui reçoivent les éloges de la critique française. En 2022, Versailles Westminster est disque du jour sur France Musique et Classica lui attribue 5 étoiles en relevant « Une gageure surmontée de main de maître avec une verve, un enthousiasme et, disons-le, une classe admirables. »
Professeur de clavecin, de basse continue et de didactique au Conservatoire et à la Haute Ecole de Musique de Genève, Constance Taillard conçoit avec Aline Zylberajch une anthologie de pièces pour l’apprentissage du clavecin, parue aux éditions du Centre de musique baroque de Versailles.
L’orchestre Frank Martin, est un orchestre fonctionnant au projet, sous la baguette de Thierry Fischer. Résolument fédérateur, son effectif est composé de membres des principaux orchestres de la région lémanique ainsi que d’excellent.e.s musicien.ne.s free-lance. Dans une volonté de transmission et d’intégration professionnelle, il comporte également des étudiant.e.s de la Haute école de musique de Genève.
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