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Partenaire de l’Odyssée Frank Martin, l’Orchestre de la Suisse Romande invite l’Orchestre de Chambre de Lausanne à Genève pour interpréter les Six monologues de Jedermann de Frank Martin et les Sept dernières paroles de notre Sauveur sur la croix de Joseph Haydn – deux œuvres bouleversantes qui invitent à la réflexion sur notre condition humaine.
Durée totale approximative de 1h45 (sans entracte)
Profondément chrétien, le compositeur genevois Frank Martin, mort il y a 50 ans, a laissé de nombreuses œuvres vocales dont les Six monologues de Jedermann si représentatifs de son art profondément expressif. Ces poèmes évoquent la précarité de la vie et les artifices du pouvoir de l’argent. Mourant parmi ses trésors, abandonné des siens, Jedermann (« nous tous » selon Hugo von Hofmannsthal) se retrouve seul face à la mort et ne pourra trouver son salut qu’à travers la foi. C’est un sentiment très voisin qui a guidé Joseph Haydn dans l’écriture de ces extraordinaires Sept dernières paroles de notre Sauveur sur la croix dans lesquelles sept adagios sont encadrés par un prélude et un tremblement de terre saisissant. Écrite d’abord pour orchestre, cette œuvre aura un succès tel qu’il obligera Haydn à en décliner plusieurs versions différentes, pour quatuor à cordes et sous la forme d’un oratorio.
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Fondé en 1942 par Victor Desarzens, l’Orchestre de Chambre de Lausanne (OCL) est devenu aujourd’hui l’un des orchestres de chambre les plus demandés d’Europe. Après six ans passés sous la direction artistique du chef américain Joshua Weilerstein, l’OCL est aujourd’hui dirigé par le célèbre violoniste français Renaud Capuçon. Composé d’une quarantaine de musiciennes et de musiciens, l’Orchestre embrasse un vaste répertoire qui va des premiers baroques à la création contemporaine.
Très vite convié à l’étranger, l’OCL se produit dans les salles de concerts et les festivals les plus réputés. Il participe ainsi au Festival d’Aix-en-Provence dès sa deuxième édition ainsi qu’à plusieurs éditions du Festival Enescu de Bucarest. Ses tournées en Allemagne et aux Etats-Unis sont des succès retentissants, tout comme ses concerts au Théâtre des Champs-Élysées de Paris, aux BBC Proms de Londres, au Wiener Konzerthaus ou à la Berliner Philharmoniker. Lors de la saison 2023-2024, l’OCL se produit notamment à Madrid, Barcelone et, pour la première fois, à la Philharmonie de Paris.
Tout au long de son existence, l’OCL a joué avec des solistes de premier plan. Citons par exemple Clara Haskil, Alfred Cortot, Walter Gieseking, Edwin Fischer, Murray Perahia, Radu Lupu, Martha Argerich, Nikolai Lugansky, Daniel Barenboim, ou encore Frank Peter Zimmermann. L’OCL a également toujours su attirer les baguettes les plus intéressantes de leur temps, parmi lesquelles Paul Hindemith, Günter Wand, Christoph Eschenbach, Ton Koopman, Jeffrey Tate, Bertrand de Billy, Simone Young ou Daniel Harding.
L’OCL est à la tête d’une importante discographie : de l’intégrale des opéras de Haydn dans les années 1970-1980 sous la direction d’Antal Dorati aux concertos de Beethoven et Mozart avec Christian Zacharias, en passant par des enregistrements dédiés à Schoenberg et Webern (avec Heinz Holliger) et à Spohr et Weber (avec Paul Meyer).
Le chef d’orchestre iranien Hossein Pishkar a remporté le prestigieux Deutscher Dirigentenpreis lors d’une compétition internationale organisée en coopération avec les principales institutions musicales de Cologne et la Westdeutscher Rundfunk (WDR) en 2017. La même année, il remporte le Ernst-von-Schuch-Preis, octroyé chaque année en collaboration avec le Dirigentenforum.
Hossein Pishkar dirige, en tant que chef invité, le Beethoven Orchester Bonn, le Belgrade Philharmonic Orchestra, le Royal Danish Orchestra, l’Orchestre Philharmonique de Strasbourg, l’Orchestre de Chambre de Lausanne, l’Orquesta Ciudad de Granada, l’Orchestra Giovanile Luigi Cherubini, la NDR Radiophilharmonie, le Qatar Philharmonic Orchestra, la Slovenska filharmonija, le Staatsorchester Stuttgart et le WDR-Sinfonieorchester. Au Royal Danish Opera, il a dirigé des opéras tels que Carmen de Georges Bizet (metteur en scène: Barrie Kosky), Aida de Verdi (metteur en scène: Annabel Arden), La Clemenza di Tito de Mozart (metteur en scène: Jetske Mijnssen) et The Nose de Shostakovich (metteur en scène: Àlex Ollé), au Staatsoper Stuttgart Die Zauberflöte (metteur en scène: Barrie Kosky) et Rigoletto au Ravenna Festival (metteur en scène: Cristina Mazzavillani Muti).
Avant de se rendre à Dusseldorf pour étudier la direction d’orchestre avec Rüdiger Bohn à la Robert Schumann Hochschule, Hossein Pishkar a étudié la composition et le piano à Téhéran, sa ville natale, où il est né en 1988. En Iran, il a dirigé le Teheran Youth Orchestra et l’Orchestra of the Teheran Music School. Il a commencé à jouer de la musique traditionnelle persane dès son plus jeune âge et à remporté de nombreux prix en tant que joueur de târ, un instrument à cordes pincées emblématique de la culture perse.
Johan Reuter a étudié à la Royal Academy of Music et l’Academy of the Royal Theatre dans sa ville d’origine, Copenhague. Il a fréquenté les masterclasses d’Ernst Haefliger, Anthony Rolfe-Johnson et Richard Trimborn. Depuis 1996, il est soliste au Royal Theatre de Copenhague, où il chante un vaste répertoire.
Lors de la saison 2022-23, Reuter a joué, entre autres, le rôle d’Orest dans Elektra au Royal Theatre de Copenhague, Barak dans Die Frau ohne Schatten au San Francisco Opera et Friedrich von Telramunddans Lohengrin au Bayerische Staatsoper de Munich.
Il a joué dans la nouvelle production de Die Meistersinger von Nürnberg de Wagner, interprétant le rôle de Hans Sachs au Deutsche Oper Berlin. Johan était à l’affiche lors de l’événement célébrant le centenaire du San Fransisco Opera, faisant sa première apparition sur la côte ouest des État-Unis avec Die Frau ohne Schatten.
Parmi ses temps forts des saisons précédentes figurent Dead Man Walking, Un ballo in maschera, Cavalleria rusticana/I pagliacci, Scarpia in Tosca [tous marquant ses débuts dans le rôle] à Copenhague, Barak dans Die Frau ohne Schatten à Londres, New York, Berlin, Zurich et Amsterdam, le rôle-titre dans Nabucco au Deutsche Oper Berlin, Jeanne d’Arc de Braunfels au Salzburger Festspiele, Vec Makropulos au Met et au Salzburger Festspiele, Wotan dans Das Rheingold à Munich et Budapest.
Il a créé le rôle de Thésée pour la première mondiale de The Minotaur de Harrison Birthwistleat au Royal Opera House de Covent Garden, où il est également apparu dans Elektra, Salome, Wozzeck et The Tsar’s Bride. Il a également joué dans Der fliegende Holländer à Madrid, Berlin et Copenhague, Le nozze di Figaro au Theater an der Wien et au Deutsche Oper Berlin, Macbeth à Lisbonne, From the House of the Dead à Paris et Madrid et Così fan tutte à Hambourg. Concernant ses récentes apparitions, il est possible de citer Schöpfung et Die Jahreszeiten de Haydn, la 8th Symphony, Rückert-lieder et Das klagende Lied de Mahler, la 9th Symphony de Beethoven, Vier ernste Gesänge et Ein deutsches Requiem de Brahm Requiem de Mozart, Romeo et Juliette de Berlioz, Peer Gynt and Michelangelo sonnets de Chostakovich.
Il a donné des récitals à Copenhague, Hanovre, Francfort, Bergen et Madrid. Johan Reuter a enregistré Tristan und Isolde sous la direction de Janowski, Holger Danske de Kunzen, Maskarade de Nielsen sous la direction de Ulf Schirmer (Gramophone Award), Winterreise de Schubert en danois ainsi que des albums solo composés de chants de la jeunesse de Giuseppe Verdi et de chansons de Richard Strauss, Carl Nielsen et Hakon Børresen.