À partir de CHF 15.-
Billets disponibles en ligne ou sur place le jour du concert
La Nique à Satan se déroule dans une petite ville surannée sur fond d’incessantes querelles, et sur laquelle plane la menace de la terrible sorcière Bergougne. L’intervention de Jean des Lunes, poète-musicien armé de sa flûte magique, permettra de sauver la cité de sa destruction.
Composé par Frank Martin sur un texte d’Albert Rudhardt, La Nique à Satan est un « spectacle d’inspiration populaire ». L’histoire imaginée par Albert Rudhardt, aux allures de conte pour enfant, mêle ironie, profondeur, cocasserie et naïveté. Sur cette base, Frank Martin réussit le tour de force de créer une musique populaire, drôle et pittoresque, tout en composant une partition savante à l’instrumentation particulièrement riche et raffinée.
Créée en 1933 au Grand Théâtre de Genève, l’œuvre reprend vie dans une version rassemblant un chœur d’hommes, un chœur de femmes, un chœur d’enfants, 4 solistes, un ensemble instrumental de 25 musicien-ne-s et des comédiennes et comédiens, sur une mise en espace de Benjamin Knobil.
Durée : 1h30 sans entracte
Ouverture des portes à 16H30
Créée en 1933 au Grand Théâtre de Genève, l’œuvre reprend vie dans une version rassemblant un chœur d’hommes, un chœur de femmes, un chœur d’enfants, 4 solistes, un ensemble instrumental de 25 musicien-ne-s et des comédiennes et comédiens, sur une mise en espace de Benjamin Knobil.
À partir de CHF 15.-
Billets disponibles en ligne ou sur place le jour du concert
Pour ne manquer aucune étape de l'Odyssée, inscrivez-vous! Vous recevrez toutes les infos directement sur votre courriel.
Fondé en 1942 par Victor Desarzens, l’Orchestre de Chambre de Lausanne (OCL) est devenu aujourd’hui l’un des orchestres de chambre les plus demandés d’Europe. Après six ans passés sous la direction artistique du chef américain Joshua Weilerstein, l’OCL est aujourd’hui dirigé par le célèbre violoniste français Renaud Capuçon. Composé d’une quarantaine de musiciennes et de musiciens, l’Orchestre embrasse un vaste répertoire qui va des premiers baroques à la création contemporaine.
Très vite convié à l’étranger, l’OCL se produit dans les salles de concerts et les festivals les plus réputés. Il participe ainsi au Festival d’Aix-en-Provence dès sa deuxième édition ainsi qu’à plusieurs éditions du Festival Enescu de Bucarest. Ses tournées en Allemagne et aux Etats-Unis sont des succès retentissants, tout comme ses concerts au Théâtre des Champs-Élysées de Paris, aux BBC Proms de Londres, au Wiener Konzerthaus ou à la Berliner Philharmoniker. Lors de la saison 2023-2024, l’OCL se produit notamment à Madrid, Barcelone et, pour la première fois, à la Philharmonie de Paris.
Tout au long de son existence, l’OCL a joué avec des solistes de premier plan. Citons par exemple Clara Haskil, Alfred Cortot, Walter Gieseking, Edwin Fischer, Murray Perahia, Radu Lupu, Martha Argerich, Nikolai Lugansky, Daniel Barenboim, ou encore Frank Peter Zimmermann. L’OCL a également toujours su attirer les baguettes les plus intéressantes de leur temps, parmi lesquelles Paul Hindemith, Günter Wand, Christoph Eschenbach, Ton Koopman, Jeffrey Tate, Bertrand de Billy, Simone Young ou Daniel Harding.
L’OCL est à la tête d’une importante discographie : de l’intégrale des opéras de Haydn dans les années 1970-1980 sous la direction d’Antal Dorati aux concertos de Beethoven et Mozart avec Christian Zacharias, en passant par des enregistrements dédiés à Schoenberg et Webern (avec Heinz Holliger) et à Spohr et Weber (avec Paul Meyer).
Diplômée des Hautes Écoles de Lausanne et Zurich avec les plus hautes distinctions, Hélène Walter se forme notamment au contact de Teresa Berganza, Helmut Deutsch, John Fiore, Luisa Castellani, Christian Immler et chante sous la baguette de Ton Koopman et Michel Corboz. Après ses études, elle se perfectionne auprès d’éminents interprètes tels qu’Alessandra Rossi, Heidi Brunner, Raul Gimenez ou encore François Le Roux.
Hélène Walter poursuit une brillante carrière internationale, se produisant sur les scènes du Müpa de Budapest, du Palau de la Música Catalana de Barcelone, du Théâtre des Champs-Élysées de Paris et du Musikverein de Vienne sous la direction de Martin Böckstiegel, François-Xavier Roth, Pierre Bleuse, Lucie Leguay et Corrado Rovaris. Chez Mozart, elle incarne les rôles de Pamina (Die Zauberflöte), Sandrina (la finta giardiniera) ou la Comtesse (Le nozze di Figaro). Citons encore Elle (La Voix Humaine de Poulenc), Cleopatra (Giulio Cesare de Haendel) et Manon de Massenet.
Artiste éclectique, active aussi bien sur les scènes d’opéra que dans les salles de concert, on retrouve Hélène Walter chez Bach dans la Messe en si, les Passions, les oratorios de Noël et Pâques aux côtés des musiciens du Louvre, des Solisti Veneti, de Spirito, de l’ensemble Pygmalion et dans la Symphonie n°4 de Mahler avec le Kammerorchester de Bâle. Elle chante le Pierrot lunaire de Schönberg aux côtés de l’Ensemble Orchestral Contemporain et Bruno Mantovani en 2022 et est l’invitée de l’ensemble Intercontemporain en 2018.
Hélène Walter apparaît en premier plan dans deux productions discographique, enregistrées au sein du prestigieux château de Versailles avec la Chapelle Harmonique et plus récemment avec la Chapelle Rhénane. Le critique Ermes Mercuri fait grand cas de « la classe vocale et la fascinante maturité scénique de la très talentueuse Hélène Walter ».
Née à Genève, Natacha Casagrande étudie d’abord le violon puis parallèlement le chant, la direction chorale et la direction d’orchestre au Conservatoire Supérieur de Musique de Genève.
De 1990 à 2002, elle est membre professionnelle de l’Ensemble Vocal de Lausanne en tant que choriste, soliste et cheffe adjointe de Michel Corboz. Depuis 1995, elle dirige le Cantus Laetus de Genève avec lequel elle pratique un répertoire allant de la période baroque au XXe siècle, en privilégiant l’exploration d’œuvres originales peu connues du grand public. En 1999, elle reprend le Cercle Bach de Genève avec lequel elle donne des œuvres du grand répertoire choral avec orchestre ou orgue. Elle collabore régulièrement avec l’Orchestre de la Suisse romande, L’Orchestre de Chambre de Genève, l’Ensemble instrumental de l’EVL, le Sinfonietta de Lausanne, l’Orchestre de Cannes PACA, l’Ensemble Baroque du Léman et le Capriccio de Bâle.
Parallèlement à ses activités de chanteuse et de cheffe, elle consacre beaucoup de temps à l’enseignement (chant et direction chorale) en privé et à l’AMA musique, ainsi qu’à la Haute École de Musique de Genève, où elle enseigne la direction chorale depuis septembre 2004. Elle donne également des stages d’été (Abbaye de Noirlac, Fondation Hindemith) et est invitée par les Associations vaudoise et valaisanne de chefs de chœur pour y animer des ateliers de direction et de chant choral.
Benjamin Knobil est un acteur, metteur en scène et auteur franco-américain né à Paris en 1967. Parallèlement à des études d’histoire à la Sorbonne, il se forme à l’école Théâtre en Actes à Paris dirigée par Lucien Marchal et suit des stages auprès de Peter Stein, Lev Dodine, Luca Ronconi, Yannis Kokkos, Joël Pommerat, Catherine Anne, Stanislas Nordey, Hervé Pierre, Jean-Louis Hourdin, Dan Jemmet, Marc Liebens et Christopher Fettes.
Passionné par une démarche qui vise à traiter au théâtre les thèmes de l’angoisse métaphysique et de l’onirisme au travers de personnages rejetés et désespérés, Benjamin Knobil crée en 1993 la Compagnie Nonante-trois avec laquelle il réalise plus d’une trentaine de spectacles en Suisse et en France tout en poursuivant une carrière d’auteur, d’acteur et de formateur.
Parmi ses productions notables figurent Boulettes (Prix SSA 2008), L’Enfant et les Sortilèges de Maurice Ravel et Colette en 2010, Le Chant du Crabe en 2011, Crime et Châtiment de Dostoïevski en 2013, L’Amour masqué de Messager en 2014, Bouffons de l’Opéra en 2016, La Putain de l’Ohio de Hanock Levin en 2017, Les Trois Baisers du diable d’Offenbach en 2018, Jeanne et Hiro de Richard Dubugnon en 2019, Antigone d’après Sophocle en 2021 et Les clochards Célestes du Rebetiko présenté au TKM (2022).
L’Orchestre de la Haute école de musique de Genève (HEM) est formé d’étudiant-e-s de l’institution. Il bénéficie de partenariats avec des formations professionnelles réputées de la région lémanique et de l’intérêt de chef-fe-s de renom. Des tournées internationales sont effectuées chaque année. L’Orchestre s’est produit en Hongrie, en Chine, au Japon, en France, à Singapour et en Finlande.
Acteur culturel régional important, l’Orchestre de la HEM collabore régulièrement avec le Grand Théâtre de Genève (GTG) , avec le festival Paléo de Nyon ainsi qu’avec le festival de musique contemporaine Archipel. L’académie d’orchestre organisée tous les deux ans avec la Zürcher Hochschule der Künste (ZHdK) sous la direction de chef-fe-s réputé-e-s constitue un événement majeur de la vie de l’école. L’Orchestre de la HEM collabore régulièrement avec l’Orchestre de la Suisse Romande (OSR), l’Orchestre de Chambre de Genève (OCG), l’Ensemble Symphonique Neuchâtelois (ESN), l’Orchestre des Pays de Savoie (OPS).
La promotion du répertoire contemporain, les liens étroits avec la classe de composition de la HEM et les nombreuses collaborations nouées avec l’Ensemble de musique contemporaine genevois Contrechamps permettent à nos étudiant-e-s d’interpréter la musique de notre temps et de créer les œuvres de nos jeunes compositeurs et compositrices.
L’Orchestre de la HEM est dirigé par des chef-fe-s d’orchestre réputé-e-s, notamment Jukka-Pekka Saraste, Leonardo García Alarcón, Pierre-André Valade, Emmanuel Krivine, Pierre Bleuse, Markus Stenz ou encore Domingo Garcia Hindoyan. En 2023-2024, l’Orchestre de la HEM accueille Clement Power, Laurent Gay, Peter Eötvös, Gábor Takács-Nagy, Guillaume Tourniaire, Kevin Griffith, Facundo Agudin et Victorien Vanoosten.
Il est également dirigé par les étudiant-e-s de la classe de direction d’orchestre de la HEM (professeur Laurent Gay) lors de sessions organisées dans le cadre du cursus d’études.
Depuis sa création, l’Orchestre de la HEM a participé à l’enregistrement de plusieurs projets discographiques, dont certains ont été salués par la critique internationale.
L’Atelier choral de la HEM est une des formations permanentes de l’école visant à offrir une pratique d’ensemble à une centaine d’étudiant-e-s toutes disciplines confondues. Il s’agit essentiellement des pianistes, organistes et guitaristes mais aussi des étudiant-e-s des branches théoriques, de la filière Musique et mouvement et de quelques chanteurs et chanteuses.
S’inscrivant dans les projets de la « communauté artistique » que forment tous les acteurs et actrices de la vie musicale de l’école, l’Atelier choral initie des projets artistiques autonomes et collabore également à de grands projets au sein de la HEM et avec des partenaires externes.
Le Cantus Laetus de Genève est un chœur de chambre mixte formé d’une trentaine de chanteurs. Fondé par Henri Paychère en 1966, il est dirigé par Jean-Marie Curti de 1974 à 1994 et par Natacha Casagrande depuis 1995. Le choeur est membre de la Fédération des choeurs genevois et de l’AGECO.
Il pratique un répertoire allant de la période baroque au XXIème siècle, a cappella, avec piano, orgue ou divers ensembles instrumentaux, tels que L’Orchestre de Chambre de Genève, Musica Poetica d‘Annecy et l’Ensemble Baroque du Léman.
Une attention toute particulière est portée à l’exploration d’œuvres originales du répertoire choral, peu connues du grand public, comme les Requiem de A. Campra et J. D. Zelenka, l’Oratorio Belshazzar de G. F. Haendel, Ode to death et Seven part songs de G. Holst, la Missa brevis de Z. Kodàly, la Messe op.13 de P. Hubert et Faust de Fanny Mendelssohn.
Mais il chante également les grandes œuvres du répertoire comme les Requiem de Mozart et de Fauré, Didon et Enée de Purcell et, à l’occasion de son 40ème anniversaire, le célèbre Messie de G. F. Haendel, dans lequel il a été ovationné au Victoria Hall.
De temps en temps, il collabore avec d’autres formations chorales, comme Le Chœur Théâtral d’Avully, avec lequel il donne en 1998 un concert consacré à Fanny et Felix Mendelssohn et, la même année, la Nique à Satan, drame musical de Frank Martin. Avec le Cercle Jean-Sébastien Bach de Genève il chante la Messa di Gloria de G. Puccini, en 2002, le Requiem de G. Verdi, en 2008.
Le Cantus Laetus donne deux à trois concerts par année, principalement à Genève où il a été notamment l’invité du Printemps carougeois, des Concerts de la Cathédrale, ainsi que des Concerts Spirituels. Il participe régulièrement aux concerts St-Martin de Vevey et se produit également en France voisine où il est invité au temple de Ferney-Voltaire et à la Chartreuse de Mélan à Taninges pour des concerts de Noël.
En avril 2009 il participe aux manifestations liées à l’anniversaire de la naissance de Calvin et au Concours de Psaumes organisé à cette occasion. Il interprète la pièce du lauréat gagnant lors d’un concert consacré à des compositeurs protestants de diverses époques.
En octobre 2010, il est invité par le prestigieux Festival Bach de Lausanne pour y interpréter des œuvres de Buxtehude, J.Ch. Bach et J.S. Bach.
En mars 2011, il chante le Stabat Mater de Francis Poulenc et Rédemption de César Frank, au Victoria Hall, avec le Cercle Jean-Sébastien Bach de Genève et L’Orchestre de Chambre de Genève.
En novembre 2012, il crée le Salve Regina de Lionel Rogg, pour soprano, chœur et orgue, lors d’un concert à la Basilique Notre-Dame de Genève.
Fondée en 1974 par Jean-Louis Rebut, reprise ensuite par Marga Liskutin, elle est actuellement co-dirigée par Magali Dami et Fruzsina Szuromi.
La Maîtrise est partenaire de l’Orchestre de la Suisse romande, du Grand-Théâtre de Genève, de l’OCG, de la compagnie Opéra-Théâtre, et de plusieurs ensembles de la région lémanique. Elle développe également son propre répertoire dans une diversité de styles et d’époques (chant grégorien, polyphonies médiévales ou Renaissance, pages de musiques baroques, classiques, romantiques, contemporaines, mais aussi chansons traditionnelles ou comédies musicales…)
Automated page speed optimizations for fast site performance