Et la vie l’emporta …

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L’Ensemble Vocal de Lausanne (EVL), a été fondé en 1961 par Michel Corboz qui l’a dirigé avec succès pendant plus de cinquante ans. Ensemble vocal professionnel d’excellence, l’EVL rivalise avec les meilleures formations sur la scène nationale et internationale tout en ayant un fort ancrage en Suisse. Artistiquement, il se constitue en un choeur de chambre à géométrie variable, composé de professionnel·les auquel·les viennent s’adjoindre, selon les oeuvres, de jeunes artistes en formation. Son répertoire s’étend du XVIe au XXIe siècle, avec une emphase sur la musique française, les compositeur·trices suisses et la création.

Aujourd’hui, il est placé sous la direction de Pierre-Fabien Roubaty, directeur artistique et musical, et de Daniel Reuss, chef invité principal. Ces dernières années, l’EVL a notamment chanté sous la baguette de chefs mondialement reconnus comme Raphaël Pichon, Leonardo Garcìa Alarcón, Jonathan Nott, Arie van Beek ou encore Marc Kissóczy.

Le rayonnement de l’EVL dépasse largement les frontières avec des sollicitations sur les scènes internationales. Ces dix dernières années, il a participé à de nombreux festivals prestigieux tels que La Folle Journée de Nantes, La Roque d’Anthéron, le Festival de Pâques (Aix-en-Provence), à la Chapelle Royale de Versailles ou dans le cadre du Gstaad Menuhin Festival. Par ailleurs, l’EVL collabore régulièrement avec des orchestres suisses et internationaux renommés.

L’abondante discographie de l’EVL lui confère une aura internationale. Il a reçu le Grand Prix du disque de l’Académie Charles Cros avec l’enregistrement des Vêpres de Monteverdi. Une trentaine d’autres albums ont été primés, parmi lesquels les trois fameux Requiem de Mozart (Choc du Monde de la Musique, 1999), de Fauré (Choc de l’année 2007 du Monde de la Musique) et de Gounod (Choc de Classica 2011). Son dernier opus, Le Roi David d’Arthur Honegger (version 1921) est sorti en 2017. 

En 2023, l’EVL et l’OCL ont enregistré le Requiem de Mozart sous la direction de John Nelson. Il représente le 116e disque de l’EVL.

L’orchestre Frank Martin, est un orchestre fonctionnant au projet, sous la baguette de Thierry Fischer. Résolument fédérateur, son effectif est composé de membres des principaux orchestres de la région lémanique ainsi que d’excellent.e.s musicien.ne.s free-lance. Dans une volonté de transmission et d’intégration professionnelle, il comporte également des étudiant.e.s de la Haute école de musique de Genève.

Marine Margot est diplômée de la Haute École de Musique de Genève, où elle a étudié le chant au sein du département de musique ancienne. Son master l’a également amenée à explorer les répertoires de l’opéra, du lied et de la mélodie.

Elle se produit régulièrement comme soliste d’oratorio aux côtés de différents ensembles de la région genevoise. On a ainsi pu l’entendre notamment dans la Grande Messe en ut mineur de Mozart, le Stabat Mater de Dvořák, la Passion selon Saint Matthieu de Bach, Ein deutsches Requiem de Brahms ou encore la Petite Messe solennelle de Rossini. Plus récemment, elle a interprété les parties solistes dans la Harmonimesse de Haydn, Le Vin Herbé de Frank Martin, La Messe en mi bémol majeur de Franz Schubert et l’Oratorio de Noël de Bach.

Parallèlement, elle chante au sein de l’Ensemble Vocal de Lausanne et collabore avec l’Ensemble Les Argonautes et La Compagnie La Tempête.

Elle a rejoint l’Ensemble Diaphane, un collectif féminin rassemblant des musiciennes passionnées par la musique vocale, dont le répertoire est principalement moderne et contemporain. L’ensemble privilégie un mode de travail participatif et sans direction fixe, favorisant une approche collective, sensible et engagée de l’interprétation.

A l’âge de 13 ans, sur conseil de son professeur de musique du collège, elle intègre le Conservatoire de Musique de Genève pour étudier le chant lyrique. Après un an d’études avec Michèle MOSER, elle suit jusqu’en 2015 les cours d’Isabel MARTIN-BALMORI.

En 2009, lauréate du Concours de chant « Haydn » du Conservatoire de Genève, elle se produit Place Neuve avec l’orchestre des jeunes du Conservatoire puis en direct à la radio « Espace 2 » à l’occasion de la fête de la Musique.

Passionnée par les XVIIème et XVIIIème siècles, elle présente et réussit en 2015 le concours d’entrée à la HEM (Haute École de Musique de Genève) en Chant Baroque. Elle étudie le chant au Département de Musique Ancienne de la HEM dans la classe de Lucien KANDEL, obtient son BACHELOR en juin 2018 et son MASTER de pédagogie en octobre 2020.

En janvier 2019, elle interprète « La Folie » et « l’Amour » dans l’opéra ballet « Les Fêtes Vénitiennes » d’André CAMPRA, avec les étudiants de la HEM à l’Académie LISZT de Budapest (Zeneakadémia).

En septembre 2019, elle reçoit le 3^ème prix ex æquo au Concours International de Chant Baroque de Froville.

Cindy chante avec des ensembles locaux tels que « Jeun’Voix », « L’Horizon Chimérique », « Entresilences » ou encore « Polhymnia ». 

En 2021, elle intègre le Chœur de Chambre de Namur sous la baguette de Leonardo García ALARCON, Christophe ROUSSET ou encore Julien CHAUVIN, avec qui elle fait de nombreux concerts à travers l’Europe, la Suisse et le Canada. En 2024 elle rejoint l’EVL (Ensemble Vocal de Lausanne). 

En tant que soliste, elle se produit dans divers ensembles tels que « Capella Ripaillensis – Compagnie Musicale Rhin-Rhône » dont elle est co-fondatrice, le « Concert de L’Hostel Dieu » sous la direction de Franck-Emmanuel COMTE ou encore « Cappella Mediterranea » où elle interprète « la Ninfa » dans « L’Orfeo » De MONTEVERDI sous la baguette de Leonardo García ALARCON à l’Opéra de Strasbourg et à la Filature de Mulhouse en mai 2022.

Née en Suisse, Léonie Cachelin commence à chanter à l’âge de 11 ans à la Maîtrise du Conservatoire Populaire de Genève, où elle développe au fil des années un goût prononcé pour la musique et le chant. 

Diplômée d’un Bachelor of Arts en chant lyrique et d’un Master of Arts en pédagogie vocale de la Haute Ecole de Musique de Lausanne dans la classe de Jeannette Fischer, elle étudie également la direction de chœur en deuxième master à Genève et à Stuttgart auprès de Celso Antunes et Denis Rouger.

Passionnée par la voix sous tous ses aspects, Léonie mène sa jeune carrière de musicienne tant comme soliste et choriste dans divers ensembles professionnels que comme cheffe de choeur et professeure de chant.

Comme mezzo solo en oratorio, elle se distingue dans des œuvres phares telles que les Drei geistliche Lieder de F. Mendelssohn, le Stabat mater de J. Haydn, le Roi David de A. Honegger, le Vin Herbé de F. Martin, le Requiem de Mozart ou encore le Stabat Mater de Pergolesi. Depuis quelques années, elle développe par ailleurs une complicité musicale avec l’organiste Vincent Thévenaz qui les amène à proposer plusieurs récitals orgue et voix, allant de la musique ancienne à la musique post-romantique. Sur scène, Léonie incarne la First Witch dans Didon et Enée de H. Purcell, (dir. G. Carvelli) et Chérubin dans les Noces de Figaro de W. A. Mozart (dir. G. Colliard) dans le cadre du Festival du Toûno (Suisse).

Passionnée par le monde choral, elle chante régulièrement dans la région lémanique, notamment avec l’Ensemble Vocal de Lausanne et l’Ensemble Vocal Buissonnier, mais également en Suisse allemande avec le C.F Meyer Vokalensemble et en Allemagne avec le figure humaine kammerchor. Elle est par ailleurs membre fondatrice de l’Ensemble Diaphane, constitué de 6 chanteuses professionnelles.

La mezzo-soprano française Ludmila Schwartzwalder a étudié auprès de Brigitte Balleys à l’HEMU de Lausanne dont elle est diplômée en 2021. À l’Opéra de Lausanne, on la voit dans Dédé de Christiné (Maryse), Così fan tutte de Mozart (co-production HEMU), Alcina de Handel (Oberto), et Cendrillon de Viardot (Armelinde). Elle a par ailleurs créé le rôle-titre dans Le chat botté de Crausaz (Opéra des Champs), incarné Cidippe dans Vénus & Adonis de Desmarest (L’Arpa festante), et la Deuxième Sorcière dans Didon & Enée de Purcell (Ouverture Opéra). Cette saison, elle joue le rôle de Siebel dans Faust de Gounod en novembre avec Opéra du Rhône.

En tant que soliste d’oratorio, elle a chanté entre autres des Passions de Bach avec l’Orchestre du XVIIIème siècle sous la direction de Daniel Reuss. Elle est également membre de l’Ensemble Diaphane, qui réunit 6 chanteuses en auto-gestion. Avec la pianiste Pilar Benavides Campini, elles forment le duo Skogar et ont remporté ensemble le prix spécial Fauré-Séverac en 2021 au Concours international de mélodies françaises de Toulouse. En 2024, Ludmila Schwartzwalder obtient le prix de l’HEMU pour une carte blanche lors du concours Kattenburg, qui aboutira le 10 janvier prochain au BCV concert hall de Lausanne en un concert mélangeant musiques occidentales et orientales en collaboration avec Jawa Manla (voix, oud) et Ezgi Elkirmis (percussions).

Né en Valais, c’est d’abord par l’étude de la clarinette que Geoffroy Perruchoud débute son parcours musical. Après un Diplôme de Maître de Musique à la Haute Ecole de Musique de Genève, il y achève sa formation de clarinettiste par un Master de Concert avec mention, dans la classe de Thomas Friedli. C’est au cours de ces études à Genève qu’il découvre le chant, dans la classe de Michèle Moser. Il entame alors une formation lyrique professionnelle à la Haute Ecole de Musique de Lausanne dans la classe de Frédéric Gindraux et y obtient un Master d’Interprétation. Il se produit depuis en soliste dans des grandes œuvres du répertoire comme les Requiems de Mozart et de Brahms, la Petite Messe Solennelle de Rossini, Didon et Enée de Purcell ou le rôle de Jésus dans les Passions de Bach ainsi que dans de nombreuses cantates. Il chante également au sein de nombreux ensembles vocaux professionnels comme l’Ensemble Vocal de Lausanne, l’Ensemble Vocal de Poche, l’Horizon Chimérique (dir. B. Dubu), l’Ensemble Cantatio (dir. J. Duxbury), Gli Angeli Genève (dir. S. MacLeod). Sur scène, il a été le Sprecher dans La Flûte Enchantée de Mozart, ainsi que Walter dans Guillaume Tell de Rossini et Angelotti dans la Tosca (Opéra du Rhône). Il a tenu les rôles d’Escamillo dans Carmen de Bizet, de Jupiter dans Orphée aux Enfers d’Offenbach, et le rôle-titre dans Don Giovanni de Mozart.