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Voilà une pièce qui, dans un contexte plus favorable (elle est créée en 1942), aurait rencontré un tout autre succès tant elle s’adresse à la fois à l’enfant et à l’adulte. Avec la palette sonore de son langage lentement maturé, Frank Martin y fait apparaître les dimensions les plus contradictoires du conte, la drôlerie et la cruauté propres à l’univers des frères Grimm. « Il fallait du sérieux, de la comédie, du mystère, de la tendresse et de la méchanceté, de la séduction perverse et de l’amour le plus pur. » L’histoire pour enfants revêt une dimension spirituelle : « c’est plus qu’une simple histoire d’amour, c’est l’histoire d’une âme atteignant la joie suprême après les afflictions de ce monde terrestre ». Entre humour et sérieux, la pièce est finalement surtout initiatique.
Durée totale approximative de 1h15 (sans entracte)
Le Conte de Cendrillon (Das Märchen vom Aschenbrödel) est une oeuvre de ballet de 70 min aux accents jazzy, que Frank Martin a composée pour un petit orchestre de 32 musiciens et 4 voix solistes.
Le livret, en allemand, est signé Marie-Eve Kreis, et s’inspire du conte des frères Grimm. Selon Frank Martin, la version des frères Grimm « est plus proche des vraies pensées d’un enfant, honnêtes et cruelles », que celle de Perrault, « écrite pour des enfants déjà civilisés et polis, de beaux enfants bien habillés et bien élevés »…
La conteuse Elodie Fondacci propose sur scène, en français, sa propre lecture de ce conte.
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L’orchestre Frank Martin, est un orchestre fonctionnant au projet, sous la baguette de Thierry Fischer. Résolument fédérateur, son effectif est composé de membres des principaux orchestres de la région lémanique ainsi que d’excellent.e.s musicien.ne.s free-lance. Dans une volonté de transmission et d’intégration professionnelle, il comporte également des étudiant.e.s de la Haute école de musique de Genève.
Zoe Zeniodi, saluée par la presse comme « Madame Dynamite », a une carrière internationale qui l’a conduite à collaborer avec des institutions telles que le Lyric Opera de Chicago, Santa Fe Opera, Opera Queensland, New Zealand Opera, Opera Southwest, Florida Grand Opera, Greek National Opera, le Centre culturel Onassis, entre autres. Elle a dirigé dans des lieux prestigieux tels que la Philharmonie de Paris et le Carnegie Hall, et a été cheffe invitée d’orchestres tels que l’Auckland Philharmonia Orchestra, le Queensland Symphony Orchestra, les Orchestres nationaux de Colombie, du Tatarstan et du Vietnam, la Philharmonie de Bogota, le Palm Beach Symphony, l’Olympia Symphony Orchestra, la Brno Philharmonic, la Bremen Philharmonic, et bien d’autres.
Récemment, Zoe a collaboré avec l’Orchestre de Paris et le Gürzenich Orchester de Cologne, et a fait ses débuts avec la Philharmonie de Buenos Aires dans un concert avec Vadim Gluzman au Teatro Colón. Elle est retournée en Argentine pour diriger l’ouverture de la saison de l’Orchestre Philharmonique de Buenos Aires au Teatro Colón et a également collaboré avec le LA Opera, entre autres.
Ses engagements pour la saison 2024-2025 incluent la direction de Così fan tutte de Mozart à l’Opera Australia de Sydney ; le Concerto pour violon de Cunha (création mondiale) et Pelléas et Mélisande de Schoenberg avec l’Orquestra Sinfônica de Porto Alegre ; Circus Maximus de Corigliano et la création mondiale d’une œuvre commandée par Sofia Scheps avec la Montevideo Banda Sinfónica au Teatro Solís ; Barzakh d’Osama Abdulrasol à l’Opera Ballet Vlaanderen ; Iphigénie en Tauride de Gluck au Teatro de la Maestranza à Séville, ainsi que des concerts avec la Royal Symphony Orchestra de Séville et la Cyprus Symphony Orchestra, entre autres.
Zoe Zeniodi est membre du Hart Institute of Women Conductors (Dallas Opera) depuis 2016, où elle a participé à des concerts et à des ateliers avec le Dallas Opera et le San Francisco Opera. Mentee de la Taki Alsop Conducting Fellowship, elle a récemment été demi-finaliste du concours La Maestra à la Philharmonie de Paris, où elle a été choisie par le jury comme l’une des six femmes dans le monde à devenir membre de l’Academy La Maestra, bénéficiant d’engagements et de soutien professionnel pour la période 2022-2024.
Parmi ses précédentes fonctions de direction artistique, on note sa direction artistique du Thessaloniki Concert Hall, sa fonction de cheffe principale de l’Orchestre des jeunes gréco-turcs, de cheffe principale de MOYSA, de directrice musicale et artistique du Broward Symphony Orchestra et de l’Alhambra Orchestra, de directrice musicale associée du Festival de l’Égée, de directrice artistique de la série musicale annuelle « Consonances » pour l’Association des boursiers de la Fondation Onassis et de cheffe d’orchestre associée du Frost Symphony Orchestra.
Après des études de violoncelle et de chant à la Haute École de Musique de Genève auprès de François Guye et Danielle Borst, couronnées par deux Masters en soliste avec distinction, Clémence Tilquin a entamé une double carrière en Europe et au Japon. Lauréate de la prestigieuse Fondation Leenaards, elle décide en 2010 de se consacrer exclusivement au chant, perfectionnant sa technique vocale à Londres, Oslo, Bruxelles et Milan. Les engagements ne tardent pas à suivre. Cette jeune soprano fait ses débuts à l’Opéra Royal de Wallonie dans le rôle de Papagena, puis avec la troupe jeunesse du Grand Théâtre de Genève (Amour [Gluck], la Princesse [Prokofiev], Ninette [Verdi]).
Parmi ses rôles ultérieurs figurent Adina (Donizetti) en Autriche, La Fille de Madame Angot (Lecocq) à Liège, la Princesse (Ravel) au Festival d’Aix-en-Provence, Poppea (Monteverdi) sous la direction de Leonardo García Alarcón, Elettra (Mozart) à l’Opéra de Montpellier, Elvira (Rossini) à l’Opéra d’Avignon, ainsi que Lauretta (Puccini), Fiordiligi (Mozart), Fannì (Rossini), Alcina (Vivaldi) et Vitellia (Mozart) au Théâtre des Champs-Élysées à Paris.
En concert, Clémence Tilquin s’est produite à l’Opéra Royal de Versailles dans le rôle de la Comtesse (Mozart) sous la direction de Jean-Claude Malgoire, a interprété le Requiem de Neukomm (enregistrement), la Messe en ut mineur de Mozart et Élias de Mendelssohn avec l’Orchestre de Chambre de Lausanne, Ascanio (Saint-Saëns) au Grand Théâtre de Genève (enregistrement), ainsi que de la musique de chambre dans la saison de l’Orchestre de la Suisse Romande. Elle a également interprété Gounod au Palazzetto Bru Zane à Venise et Proserpine (Saint-Saëns) avec la Bayerische Rundfunk à Munich (enregistrement).
À l’aise dans le répertoire contemporain, elle a chanté Pierrot lunaire (Schoenberg) au Théâtre de la Comédie à Genève, le cycle Anakrôn de Christophe Sturzenegger (enregistrement), le Requiem for the Beloved de György Kurtág en présence du compositeur, des œuvres de Hans Zender avec le Lemanic Modern Ensemble, des œuvres de Stravinsky avec l’Ensemble Intercontemporain à la Cité de la Musique à Paris, ainsi que Dallapiccola au Muziekgebouw d’Amsterdam.
Elle s’est produite sous la direction de chefs tels que John Nelson, James Loughran, Wolfgang Rihm, Jean-Claude Malgoire, François-Xavier Roth, Emmanuel Krivine, Michail Jurowski et Gábor Takács-Nagy (Cendrillon [Frank Martin], enregistrement).
En 2020, Clémence Tilquin a été nommée professeure de chant à la Haute École de Musique de Genève. Elle dirige également un projet de recherche à l’Institut de Recherche en Musique et Arts de la Scène.
Maria Warenberg (1995) est née à Delft. Elle fait ses études auprès Sasja Hunnego au Conservatoire d’Amsterdam, où elle est diplômée avec distinction en 2021. Puis, Maria était membre du Dutch National Opera Academy. Elle a suivi des masterclasses de professeurs de l’école Juilliard ainsi que de, Margreet Honig, Ann Murray, Sergei Leiferkus et Angela Brower. Elle a été lauréate à la dernière édition du Concours Reine Elisabeth à Bruxelles en juin 2023.
Elle faisait ses débuts très applaudis en Stéphano dans Roméo et Juliette de Gounod, mis en scène par Julien Chavaz, à Opera Zuid. Elle chantait aussi dans l´ensemble vocal dans la création Ritratto de Willem Jeths à l´Opéra Nationale de Pays-Bas et était Cherubino dans Les Noces de Figaro au Mediterranean Opera Studio et Festival en Sicile.
La saison 22-23 elle a débuté avec l´Orchestre Philharmonique de Radio au Concertgebouw Amsterdam et TivoliVredenburg Utrecht sous la direction d’Enrico Delamboye. La jeune mezzo soprano a également fait aussi ses débuts dans le rôle de Costanza dans L’isola disabitata de Haydn avec l’Orchestre du XVIIIe siècle dirigé par Kenneth Montgomery.
Maria a aussi un prédilection pour la genre de Lied et s’en est produite dans diverses endroits comme le Concertgebouw Amsterdam, Muziekgebouw aan ‘t IJ (Amsterdam) et De Doelen (Rotterdam).
Parmi ses projets de la dernière saison on compte ses débuts en Annio La clemenza di Tito à Opéra Ballet Vlaanderen (Antwerpen/Gent), puis au Grand Théâtre de Luxembourg et aux Wiener Festwochen. Elle chantait dans une représentation de L´Affaire Makropulos de Janacek en version concert au Concertgebouw Amsterdam et fut invitée pour des récitals à Londres, Zeist (Festival du Lied). Elle chantait aussi Les nuits d’été de Berlioz au Voices-Festival à Bad-Holzhausen.
Cette saison elle fera part de la Troupe Lyrique de l´Opéra National de Paris, ou elle jouera dans des productions de Les Brigands, La petite renarde rusée, I Puritani, Suor Angelica et Manon. Elle donnera aussi un récital au Concertgebouw d´Amsterdam et sera soliste dans un concert du ballet Cendrillon de Franck Martin au Victoria Hall de Genève.
Karis Tucker est une mezzo-soprano américaine connue pour sa voix puissante et dramatique. Actuellement dans sa quatrième saison à la Deutsche Oper Berlin, elle interprète des rôles tels que Fenena et Prince Orlofsky. Elle fait également ses débuts à Glyndebourne dans The Wreckers et a chanté au BBC Proms. Auparavant, elle a incarné plusieurs rôles dans le cycle L’Anneau du Nibelung de Wagner.
Lauréate de nombreuses distinctions, elle a poursuivi ses études aux États-Unis et se perfectionne avec la soprano roumaine Adina Nițescu.
Jason Bridges s’établit comme un ténor reconnu internationalement. Né en Pennsylvanie, Jason réside à Genève, en Suisse, depuis plus de dix ans. Il a commencé sa formation musicale à l’Eastman School of Music à Rochester, NY, et a poursuivi ses études au Royal Conservatoire of Scotland à Glasgow dans le cadre du programme de maîtrise en opéra (MMus Opera Masters), où il a reçu la bourse internationale pour chanteurs d’opéra.
Jason a été membre de l’Atelier Lyrique de l’Opéra National de Paris, où il a reçu le Prix AROP en tant que meilleure voix masculine du programme de jeunes artistes pour la saison 2005-2006. Jason a également fait partie de l’ensemble des solistes de la Wiener Staatsoper à Vienne, en Autriche, où il a interprété des rôles notables tels que Der junge Seeman dans Tristan und Isolde, Leopold dans La Juive, Froh dans Das Rheingold et Antonio dans la première européenne de The Tempest de Thomas Adès.
Jason s’est produit dans des maisons d’opéra et des salles de concert à travers l’Europe et l’Amérique du Nord. Parmi ses rôles opératiques, on peut citer les rôles-titres dans Candide et Albert Herring, Ferrando dans Così fan tutte, Pylade dans Iphigénie en Tauride, Renaud dans Armide, Tamino dans La Flûte enchantée, Rinuccio dans Gianni Schicchi, Hussar dans Mavra de Stravinsky, Andres dans Wozzeck, Des Grieux dans Manon de Massenet, Nemorino dans L’elisir d’amore, Edgardo dans Lucia di Lammermoor, Lyonel dans Martha, Prince Sou-Chong dans Das Land des Lächelns et Armand dans Boulevard Solitude.
Jason a également créé des rôles dans plusieurs opéras en première mondiale, notamment Cyrille dans Yvonne, Princesse de Bourgogne de Philippe Boesmans pour l’Opéra National de Paris, Lorenzo dans The Merchant of Venice d’André Tchaikowsky au Bregenzer Festspiele, et Edgar Allan Poe dans Usher House de Gordon Getty pour le Welsh National Opera et le San Francisco Opera.
Plus récemment, il a interprété les rôles de Lensky dans Eugène Onéguine pour le Welsh National Opera, Lysander dans Le Songe d’une nuit d’été et Don Ottavio dans Don Giovanni pour l’Opéra National d’Israël, et Alfredo dans La Traviata pour l’Edmonton Opera.
L’Atelier Scénorama est un duo de scénographes, Dany Gandon et Jean-Christophe Ponce, qui partagent leurs compétences et se consacrent à la scénographie. Un goût commun pour toutes formes de création, d’invention, de poésie et d’humour, les rassemble.
Des études d’arts appliqués pour l’un, d’arts du spectacle pour l’autre, leur ont tout d’abord ouvert les portes de la scénographie de spectacles : théâtre, concerts, parades… Progressivement ils se sont également intéressés aux possibles de la scénographie dans les musées : expositions permanentes, temporaires, itinérantes, parcours interactifs, mobiliers nomades.
Ils ont travaillé notamment pour le Musée Albert Kahn, le Panthéon (Paris), le Domaine National de Chambord, l’Historial de la Grande Guerre, La Cité de Sciences Paris. Ils conçoivent actuellement le futur Musée du Cinéma d’animation à Annecy et le nouveau Musée Jules Verne au cœur de la Cité des Imaginaires de Nantes.
Depuis 2020, Scénorama accompagne Elodie Fondacci pour des concerts contés, notamment avec l’Orchestre National de Lyon et l’Orchestre National du Capitole de Toulouse
Yannick Ferret signe l’ensemble des créations lumière des expositions et spectacles de Scénorama. La lumière participe grandement à l’identité des projets de l’Atelier.
En outre Yannick Ferret travaille pour de nombreuses compagnies, artistes et musiciens.
Visuel: L’enfant qui entendait les étoiles – De et avec Elodie Fondacci
Mise en scène et scénographie: Atelier Scénorama
Lumière: Yannick Ferret
Crédit photo: Romain Alcaraz
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