À partir de CHF 15.-
Billets disponibles en ligne ou sur place le jour du concert
Plongez au cœur d’un dialogue unique entre poésie et musique avec Frank Martin et ses contemporains. De la douceur des Minnelieder à la modernité saisissante des Poèmes de la mort, en passant par les ballades élégantes de Jaques-Dalcroze et les mélodies lumineuses de Binet, chaque pièce est une invitation à explorer l’âme humaine entre ombre et lumière.
Durée totale approximative de 1h (sans entracte)
Ce programme met à l’honneur le dialogue entre musique et poésie. Frank Martin ouvre ce voyage avec ses Drey Minnelieder, où la délicatesse des textes médiévaux rencontre une écriture musicale raffinée. Les Trois ballades françaises d’Émile Jaques-Dalcroze poursuivent cette exploration poétique avec grâce et émotion.
Le Clair de Lune pour piano de Frank Martin offre un moment de contemplation, prélude aux Six mélodies sur des textes de Clément Marot de Jean Binet, où la poésie de la Renaissance s’unit à une musique pleine de sensibilité.
Enfin, les Poèmes de la mort de Frank Martin, avec leurs voix d’hommes et leurs guitares électriques, ferment le programme sur une note saisissante, où musique et poésie se rencontrent pour évoquer la vie, l’amour et l’inéluctable.
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Alain Corbellari est professeur de littérature française médiévale aux Universités de Lausanne et de Neuchâtel. Il est en particulier spécialiste de l’histoire des études médiévales et de la réception de la culture médiévale dans la Modernité. Il est également compositeur et musicologue et est l’auteur d’un livre sur la musique dans l’oeuvre de Romain Rolland et d’une biographie de Frank Martin, parue dans la collection « le Savoir suisse » en 2021.
Après des études de violoncelle et de chant à la Haute École de Musique de Genève auprès de François Guye et Danielle Borst, couronnées par deux Masters en soliste avec distinction, Clémence Tilquin a entamé une double carrière en Europe et au Japon. Lauréate de la prestigieuse Fondation Leenaards, elle décide en 2010 de se consacrer exclusivement au chant, perfectionnant sa technique vocale à Londres, Oslo, Bruxelles et Milan. Les engagements ne tardent pas à suivre. Cette jeune soprano fait ses débuts à l’Opéra Royal de Wallonie dans le rôle de Papagena, puis avec la troupe jeunesse du Grand Théâtre de Genève (Amour [Gluck], la Princesse [Prokofiev], Ninette [Verdi]).
Parmi ses rôles ultérieurs figurent Adina (Donizetti) en Autriche, La Fille de Madame Angot (Lecocq) à Liège, la Princesse (Ravel) au Festival d’Aix-en-Provence, Poppea (Monteverdi) sous la direction de Leonardo García Alarcón, Elettra (Mozart) à l’Opéra de Montpellier, Elvira (Rossini) à l’Opéra d’Avignon, ainsi que Lauretta (Puccini), Fiordiligi (Mozart), Fannì (Rossini), Alcina (Vivaldi) et Vitellia (Mozart) au Théâtre des Champs-Élysées à Paris.
En concert, Clémence Tilquin s’est produite à l’Opéra Royal de Versailles dans le rôle de la Comtesse (Mozart) sous la direction de Jean-Claude Malgoire, a interprété le Requiem de Neukomm (enregistrement), la Messe en ut mineur de Mozart et Élias de Mendelssohn avec l’Orchestre de Chambre de Lausanne, Ascanio (Saint-Saëns) au Grand Théâtre de Genève (enregistrement), ainsi que de la musique de chambre dans la saison de l’Orchestre de la Suisse Romande. Elle a également interprété Gounod au Palazzetto Bru Zane à Venise et Proserpine (Saint-Saëns) avec la Bayerische Rundfunk à Munich (enregistrement).
À l’aise dans le répertoire contemporain, elle a chanté Pierrot lunaire (Schoenberg) au Théâtre de la Comédie à Genève, le cycle Anakrôn de Christophe Sturzenegger (enregistrement), le Requiem for the Beloved de György Kurtág en présence du compositeur, des œuvres de Hans Zender avec le Lemanic Modern Ensemble, des œuvres de Stravinsky avec l’Ensemble Intercontemporain à la Cité de la Musique à Paris, ainsi que Dallapiccola au Muziekgebouw d’Amsterdam.
Elle s’est produite sous la direction de chefs tels que John Nelson, James Loughran, Wolfgang Rihm, Jean-Claude Malgoire, François-Xavier Roth, Emmanuel Krivine, Michail Jurowski et Gábor Takács-Nagy (Cendrillon [Frank Martin], enregistrement).
En 2020, Clémence Tilquin a été nommée professeure de chant à la Haute École de Musique de Genève. Elle dirige également un projet de recherche à l’Institut de Recherche en Musique et Arts de la Scène.
Né à Genève, Christophe Sturzenegger est lauréat de nombreux prix décernés par les conservatoires supérieurs (cor, piano, solfège, harmonie).
En tant que corniste, il a joué dans des orchestres (Zürich et Bâle) sous la direction des plus grands chefs (Abbado, Levine, Santi, Marriner, von Dohnanyi, Ashkenazy,…) et s’est produit en soliste sous la direction d’Emmanuel Krivine. Il est membre du Geneva Brass Quintet.
En tant que pianiste, il a remporté plusieurs concours (Friedl Wald, Dénéréaz), ainsi que les prix Neumann et Dumont. Il enseigne le piano comme instrument secondaire et l’harmonie au clavier à la Haute Ecole de Musique de Genève depuis 2003.
Il est un musicien très recherché dans le monde de la musique de chambre et de l’accompagnement de chanteurs. Il se produit également occasionnellement en récital et a publié de nombreux disques (Claves, Sony, Klarthe, …) remarqués par la critique spécialisée (Télérama, Diapason).
Compositeur, il a été publié chez Klarthe et possède un catalogue d’une quarantaine d’œuvres, dont diverses compositions de commande (Concours Musical Suisse pour la Jeunesse notamment, festivals, Orchestre de la Suisse Romande).
Comme chef d’orchestre, il a dirigé de nombreuses productions en Suisse et en France.
L’an dernier, il a dirigé 50 représentations de « L’Opéra de Quat’sous » de Kurt Weill, ainsi que l’Orchestre de la Suisse Romande (Le Colibri).
Il s’est déjà produit dans de nombreux festivals en Europe, en Amérique du Sud, en Afrique du Sud et au Japon (Salzbourg, Verbier, Hong-Kong, Istanbul, Londres, Budapest, Tokyo, Aix-en-Provence, …).
www.christophesturzenegger.com
Célia Cano intègre le Conservatoire à Rayonnement Régional de Toulouse en 2016, où elle obtient successivement le Diplôme d’Études Musicales en violon et formation musicale, ainsi que le Certificat d’Études en composition. En parallèle, elle se forme en direction d’orchestre, orchestration, analyse musicale et musique de chambre, développant ainsi une vision globale et approfondie de la musique classique.
En 2019, elle est admise dans la classe de Bachelor en direction d’orchestre dirigée par Laurent Gay, avant de poursuivre son parcours avec succès en master, qu’elle obtient récemment en juin dernier.
Au fil de ses études, Célia a eu l’opportunité de diriger plusieurs orchestres, tels que l’Orchestre des Pays de Savoie et l’Orchestre des Pays de la Loire en France, ainsi que de mener des projets d’opéra à la Haute École de Musique de Genève. Elle a également enrichi son expérience professionnelle en travaillant comme stagiaire en direction d’orchestre sur la production de « Der Rosenkavalier » de Richard Strauss au Grand Théâtre de Genève.
Elle a participé à plusieurs masterclasses, où elle a pu se former sous la direction de grands chefs d’orchestre et de pédagogues reconnus, dont Péter Eötvös, Stéphan Cardon, Johannes Schlaefli, Christoph Mathias Mueller, Clément Power ou encore Jean Deroyer.
Aujourd’hui, Célia Cano poursuit sa carrière de chef d’orchestre en quête de nouveaux défis. S’impliquant dans des projets variés elle cherche sans cesse à enrichir son expérience et à affiner sa vision musicale. Récemment, elle a été honorée par le Prix de l’Orchestre de Chambre de Genève.
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